Forteresse d’abîme, îlot de solitude,
Ô formelle tristesse, en mon âme, en mon cœur !
Formez donc, chers oiseaux, un cercueil, car mon heur
Approche maintenant, forçant l’incertitude.
Obligé par le temps, et sa force mortelle,
Il fallu l’oublier en un ultime effort.
Mais je me retirai dans mon cœur, en un fort
Continuant toujours une guerre informelle.
Forcé de ne la voir de l’aurore à l’aurore,
Forçat sous cette chaîne aux prises des douleurs,
Ô lumières d’argent, formidables pâleurs,
Ô force de ce temps que je regrette encore !
Vocale -for.
Ô formelle tristesse, en mon âme, en mon cœur !
Formez donc, chers oiseaux, un cercueil, car mon heur
Approche maintenant, forçant l’incertitude.
Obligé par le temps, et sa force mortelle,
Il fallu l’oublier en un ultime effort.
Mais je me retirai dans mon cœur, en un fort
Continuant toujours une guerre informelle.
Forcé de ne la voir de l’aurore à l’aurore,
Forçat sous cette chaîne aux prises des douleurs,
Ô lumières d’argent, formidables pâleurs,
Ô force de ce temps que je regrette encore !
Vocale -for.