Hors concours
Fleurs de givre....
J'avais un pays chatoyant où fleurissait la liberté,
A présent, soufflent la désespérance et la pauvreté,
Brassées de fleurs de givre, sur sa tombe périssent.
Le gel des cœurs fait que joies et amours en finissent.
La rigueur de l'hiver lance des confettis aux sans-abri,
On donne d'une main, pour reprendre son fruit à l'envi.
Pèse l'indifférence d'une immensité aux ventres replets...
En caravane passent les masques et désespoirs secrets.
De ponant en soleil levant, pleurent de pauvres errants,
Ils espéraient l'eldorado promis par de " bienveillants "
La paperasse, triste galère, met un voile sur leurs yeux,
Liberté, goût amer, tu n'es qu'une herbe folle, pas mieux...
Autrefois, nous allions crinières au vent, tels des princes,
L'évanescence du monde avance, espoir, ta porte grince,
J'entends l'appel du loup sous la lune, interminablement...
Le corps et l'âme des arbres ne sont que frémissements...
Mal être, la harpe du bonheur perd la magie de ses cordes,
Ses cloches ne rient plus et s'envolent en sons monocordes...
La grande ville n'est pas faite pour les oiseaux de paradis,
Ses fêtes et ses passions ne sont que déguisements infinis...
Fleurs de givre....
J'avais un pays chatoyant où fleurissait la liberté,
A présent, soufflent la désespérance et la pauvreté,
Brassées de fleurs de givre, sur sa tombe périssent.
Le gel des cœurs fait que joies et amours en finissent.
La rigueur de l'hiver lance des confettis aux sans-abri,
On donne d'une main, pour reprendre son fruit à l'envi.
Pèse l'indifférence d'une immensité aux ventres replets...
En caravane passent les masques et désespoirs secrets.
De ponant en soleil levant, pleurent de pauvres errants,
Ils espéraient l'eldorado promis par de " bienveillants "
La paperasse, triste galère, met un voile sur leurs yeux,
Liberté, goût amer, tu n'es qu'une herbe folle, pas mieux...
Autrefois, nous allions crinières au vent, tels des princes,
L'évanescence du monde avance, espoir, ta porte grince,
J'entends l'appel du loup sous la lune, interminablement...
Le corps et l'âme des arbres ne sont que frémissements...
Mal être, la harpe du bonheur perd la magie de ses cordes,
Ses cloches ne rient plus et s'envolent en sons monocordes...
La grande ville n'est pas faite pour les oiseaux de paradis,
Ses fêtes et ses passions ne sont que déguisements infinis...
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