L'envol
À l'orée de mon existence j'ai ouï
Dans la quiétude de mon cocon fœtal
Un doux chant parfumé du soleil d'Italie
Aux notes tapissées d'aurores boréales
Dans ton giron gorgé du lait nourricier
J'avais droit aux privilèges d'un jeune aiglon
Je ronronnais paisible comme un chaton
Qui désirait sa génitrice glorifier
Dans le berceau des songes irisés de tendresse
Tu as choyé de tes rémiges ton trésor
Sous le charme de ton éternelle allégresse
Bel oiseau mon ciel était constellé d'or
Rossignol au ramage d'une diva
Tes arias sublimes berçaient mon sommeil
Mes rêveries se drapaient de couleurs vermeilles
Et m'emmenaient aux confins du nirvana
Sous le faix des maux qui m'ont tant accablé
Tes bras de réconfort n'étaient que volupté
Les affres de la douleur en étaient marries
Et leur siège s'est à jamais évanoui
La musique de ton vol auréole les cieux
Sa magie irradie le visage de Dieu
Un archange de lumière a semé l'amour
Et revêtu mes jours de ses plus beaux atours
Je te dorlote à présent frêle passereau
Te dédie mes sonnets mes odes et rondeaux
Chante des perles laudatives à tes yeux tendres
Avant que ton corps usé ne soit plus que cendres
Maintenant lovée dans les limbes des ténèbres
Tu te prépares au voyage cara mamma
Jamais je ne jouerai d'oraisons funèbres
Tandis que tu seras dans l'éther mon aura
Je défie la faux perfide de te ravir
L'ombre ne peut occulter l'éclat du saphir
Jamais le crêpe noir n'éteindra ton étoile
Tu t'en iras diaphane avec ton blanc voile
Retrouver sur l'autre rive ton bien-aimé
Qui tend les bras à sa douce compagne
Voyez-vous sur les cimes des montagnes
L'éclosion d'un hymen sublime acmé
Tes essences jamais ne s'évanouiront
Ton parfum d'ivresse habitera mon âme
Portée par le souffle léger d'un aquilon
Tu rejoindras bientôt le chéri de sa dame
Sur votre tombe poussera un chèvrefeuille
Qui enclora vos cœurs à nouveau enlacés
Je déposerai de mon amour le recueil
Une offrande pour vous mes parents adorés
À l'orée de mon existence j'ai ouï
Dans la quiétude de mon cocon fœtal
Un doux chant parfumé du soleil d'Italie
Aux notes tapissées d'aurores boréales
Dans ton giron gorgé du lait nourricier
J'avais droit aux privilèges d'un jeune aiglon
Je ronronnais paisible comme un chaton
Qui désirait sa génitrice glorifier
Dans le berceau des songes irisés de tendresse
Tu as choyé de tes rémiges ton trésor
Sous le charme de ton éternelle allégresse
Bel oiseau mon ciel était constellé d'or
Rossignol au ramage d'une diva
Tes arias sublimes berçaient mon sommeil
Mes rêveries se drapaient de couleurs vermeilles
Et m'emmenaient aux confins du nirvana
Sous le faix des maux qui m'ont tant accablé
Tes bras de réconfort n'étaient que volupté
Les affres de la douleur en étaient marries
Et leur siège s'est à jamais évanoui
La musique de ton vol auréole les cieux
Sa magie irradie le visage de Dieu
Un archange de lumière a semé l'amour
Et revêtu mes jours de ses plus beaux atours
Je te dorlote à présent frêle passereau
Te dédie mes sonnets mes odes et rondeaux
Chante des perles laudatives à tes yeux tendres
Avant que ton corps usé ne soit plus que cendres
Maintenant lovée dans les limbes des ténèbres
Tu te prépares au voyage cara mamma
Jamais je ne jouerai d'oraisons funèbres
Tandis que tu seras dans l'éther mon aura
Je défie la faux perfide de te ravir
L'ombre ne peut occulter l'éclat du saphir
Jamais le crêpe noir n'éteindra ton étoile
Tu t'en iras diaphane avec ton blanc voile
Retrouver sur l'autre rive ton bien-aimé
Qui tend les bras à sa douce compagne
Voyez-vous sur les cimes des montagnes
L'éclosion d'un hymen sublime acmé
Tes essences jamais ne s'évanouiront
Ton parfum d'ivresse habitera mon âme
Portée par le souffle léger d'un aquilon
Tu rejoindras bientôt le chéri de sa dame
Sur votre tombe poussera un chèvrefeuille
Qui enclora vos cœurs à nouveau enlacés
Je déposerai de mon amour le recueil
Une offrande pour vous mes parents adorés
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