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Et si il existe des êtres de tristesse..Chapitre 1

Klar

Nouveau poète
#1
Avant de lire Ce chapitre je vous invite a lire le prologue de cette histoire (Appellé "Et si il existe des êtres de tristesse" dans mes poèmes :) )

Chap. 1 : Souvenirs & Clé de mon existence
Tu sais, le pire dans tout ça, Sören, c'est que je le savais, je savais tout, je savais comment tout ça allait terminer. Il y a bien longtemps que je l'ai compris.
Mais commençons par le début, tu veux. Par le moins pénible, mais pas le plus facile.

Il y a des fois des souvenirs qui ressurgissent bien trop vite sans qu'on ai le temps de les refouler...
Il y a des fois des souvenirs qui me reviennent de cette époque comme des flash back d'un cinéaste diabolique, ces moments qui paraissent bien trop réels pour appartenir au passé.
Cette époque là, je ne pourrais pas dire que ce fut la plus belle de ma vie, mais ce fut celle où elle était encore entière, ma vie. Celle ou malgré la tristesse déjà bien trop présente il ne me manqué personne.
Tu te souviens de cette tignasse sombre? Des ses joues creuses ? Et de ce sourire plein d'amour cachant des yeux emplis de tristesse?
Moi je me souviens de sa longue et fine silhouette se découpant sur l'aurore rouge de ce matin là...
Ne pouvant dormir j'été sortit de notre chambre commune bien trop remplie de ton souffle paisible, bien trop remplie de ta vie, elle en devenait étouffante.
De dos il paraissait un homme solide bien qu'un peu amaigri, il avait une posture presque conquérante devant la baie vitré ce matin là. Mais lorsque je me suis approché regardant moi aussi le monde se réveiller. J'ai croisé dans la vitre son regard attristé, presque apeuré.
Et je me suis demandé pour la première fois du haut de mes dix ans comment un homme pouvait tombé aussi bas... Comment un homme qui faisait rêver, n'arrivait plus à rêver un futur. Comment un homme qui donnait des sourires avait tant de mal a en afficher un. Comment un homme qui embraser le monde n'arrivait même plus à rallumer la flamme de son coeur. Oui, car il avait été un grand, de ces hommes que tout le monde envie. Je me souviens encore de ce qu'il avait été... L'homme à la voix d'or et au coeur remplit de mélodie, l'homme que le monde entier admirer. Mais pour moi il été toujours rester le même, celui que l'écriture écorcher et que la musique panser. Il été né pour chanter les malheurs du monde et le bonheur des autres et paraissait ne jamais avoir connu ce dernier. Du plus loin de mon enfance j'avais lu en mon père, bien plus que ce que la musique ne pouvait révéler de lui, bien plus que ce que lui aurait voulu montrer ou que ce que n'importe quelle personne ou psychologue aurait pu apercevoir de lui. Bien plus même que ce que lui voulait bien voir. Mon héros avait toujours était un homme au coeur meurtri et à l'âme en cavale, mais aujourd'hui dans ce reflet, dans ce simple regard, il semblé vouloir me confier bien plus que sa peur, bien plus que ses remords ou sa tristesse. Il me confié sa vie. Comme si il me remettait son coeur au creux des mains... Il semblait essayé de me remettre son âme a travers ses pupilles avant qu'il ne puisse lui même se détruire.
Et puis il a pris ma main dans la sienne comme si il aurait souhaité qu'on s’enfuie tout les deux. Ma petite main innocente dans la sienne d'adulte tremblante, un tableau si étrange, ça aurait du être tout le contraire... Il a jeté un dernier regard au monde endormi, un regard plein de défi. Et il s'est éloigné de la baie vitrée comme on s'éloigne de sa vie. Il marchait a pas sûr vers la salle de bain. Un moment je me suis demandé pourquoi et puis j'ai aperçu dans sa main libre ces instruments de l'infâme. Ces instrument dont j'avais peur, mais pas pour les mêmes raisons que les autres enfants. Seringues de mort. Entrer dans la salle de bain il a refermé la porte mais n’as pas tiré le verrou, il savait qu'on ne serait pas dérangé, tu dormais encore et maman voila bien longtemps qu'elle n'avait plus franchis le seuil de la maison...
Il s'est assis à même le sol, sur ce sol froid où je t’écris. A jeté avec un dégoût remplie d'envie les quelques sachets qu'il avait dans les mains et posé délicatement les seringue devant lui. Puis il m’a regardé pendant une éternité dans les yeux. Peut être que finalement cette éternité n’a duré que deux minutes, mais pour la gosse que j'étais ça a duré une éternité de battements de coeur.
Et puis il a enfin ouvert la bouche et son coeur pour la dernière fois.
" Je regrette... Je regrette Mélodie, tellement... beaucoup trop, beaucoup trop que ce qu'un homme ne peut supporter. Je regrette tout le mal que je vais vous faire et tout le mal que je vous ai fait en m'en faisant. Je regrette de vous laisser seul. Je regrette ne pas avoir la force de rester encore un peu pour vous voir grandir. Il n'y a que ça que je regretterai de ma vie. Je ne voulez pas te faire endurer ça, a aucun de vous deux je ne veux faire de peine... Mais je sais que tu est plus a même de me comprendre, c'est pourquoi il faut que je t'ouvre encore une fois mon coeur, car ça même si tu lis en moi comme dans un livre, ça tu n'as jamais pu le lire. Il Faut que je te dise Mélodie, la vie n'est pas toujours celle qu'on croit mais la vie vaut toujours la peine d'être vécu... mais moi,moi je n'en peut plus, vraiment plus. C'est trop dur Mél, tu comprends. Même pour moi. Tu sais Mél, le bonheur, le bonheur il n'y a que ça de vrai dans la vie, l'amour et le bonheur. Le reste ce n'est que les méfaits de l'homme. Je te l'ai dit tant de fois déjà... mais ce que je ne t'ai pas dit, c'est que l'amour et le bonheur sont deux choses bien différentes et que le bonheur ne s'offre pas a tous. J’étais né pour porter la tristesse, mais je ne suis plus assez fort pour ce fardeau... Oui j’étais né pour cela, c'est étrange n'est ce pas? C'est ce que je me suis dit... Et puis finalement au vu de ma vie je l'ai accepté... J'étais bien obligé. Mais maintenant que je le sais, je ne peux que partir, je ne veux plus vous faire de mal. Tu sais Mél, parfois tu dois admettre que Dieu ne t'aime pas du Tout. L'ange de la mort m'attend depuis si longtemps et aujourd’hui je n'ai plus la force de repousser encore une fois l'échéance. Ne pleure pas mon ange."

Cachet, Poudre, Seringue, Danse de la mort...

Le dernier souvenir que j'ai de lui restera gravé à jamais dans ma chair. Ses yeux charbonneux rempli d'acide et ses lèvres rosées me disant "Adieu"

Ne pleure pas mon ange...

Voila, je vous remercie d'avoir eu le courage de lire ce looong textes, Mais je vais encore un peu vous embetez, j'aimerai savoir si vous pensez que je devrai continuer a écrire cette histoire. Est-ce que l'histoire/les personnages vous intrigue? J'aimerai aussi TOUUTEE vos autres remarques :). Merci d'avance a vous tous :). Klar
 
#3
une histoire qui a le goût de tes écrits précédents mais aussi l'intensité. il y a bien quelques formules que j'aurais tourné différemment mais on reste néanmoins accroché à tes mots.
 
#8
la vie n'est pas toujours celle qu'on croit
mais il faut la vivre
trés bel écrit trés touchant bien ficelé
bravo continue tu as un talent ne t'arréte pas
je t'encourage bravo c'est magnifique!
je t'embrasse