Et m'endormir enfin...
Quand ma peau flétrira comme une vieille écorce,
Quand sur mes rameaux tant de souvenirs pendus
Danseront pour du vent et des espoirs perdus...
Quand je serai usé, à force, à force, à force...
Quand j'aurai trop de fois piétiné ce vieux monde,
Cherchant comme un chien fou ce que rêvait jeunesse,
Mais découvrant partout ce que prouve sagesse,
Qu'on coure après sa queue, sur une terre ronde !
A quoi peut bien servir de tenter ce voyage,
Puisqu'au point de départ le destin m'a remis ?
Quand déjà des enfants désailent les fourmis !
Quand la fin de l'histoire est la première page !
Comment va donc le monde ? Oh ! Comme hier, il brûle !
Rien n'aura donc changé ? Hélas ! On tourne en rond,
L'horreur remet toujours la tournée du patron
Et devant son comptoir les hommes se bousculent !
Pour l'instant il faut vivre et je dois toujours tendre
Mon mince fil de vie en cherchant la raison,
Qui dirait qu'ici-bas j'aurais une mission,
Ou que j'ai des espoirs, encore, à aller pendre.
En long, large et travers, donc j'arpente la terre,
Où j'essaie de sauver, le bourdon pour la fleur.
J'aimerai mettre à bas... Rien qu'un petit malheur.
Oui ! J'y arriverai. Tout du moins je l'espère !
Et puis le jour viendra où je dirai : "Vieillesse,
C'est toi que j'ai cherchée partout finalement.
La vie m'a épuisé. Que cesse ce tourment.
Emporte loin de moi cette horrible diablesse.
Et ce moment venu, couché, mon coeur pour l'herbe,
Je rendrai à la terre un corps juste emprunté,
Laisserai à qui croit ma part d'éternité,
Pour m'endormir ... Enfin ... dans un néant superbe.
Fil2fer, le 24/11/2011.
Quand ma peau flétrira comme une vieille écorce,
Quand sur mes rameaux tant de souvenirs pendus
Danseront pour du vent et des espoirs perdus...
Quand je serai usé, à force, à force, à force...
Quand j'aurai trop de fois piétiné ce vieux monde,
Cherchant comme un chien fou ce que rêvait jeunesse,
Mais découvrant partout ce que prouve sagesse,
Qu'on coure après sa queue, sur une terre ronde !
A quoi peut bien servir de tenter ce voyage,
Puisqu'au point de départ le destin m'a remis ?
Quand déjà des enfants désailent les fourmis !
Quand la fin de l'histoire est la première page !
Comment va donc le monde ? Oh ! Comme hier, il brûle !
Rien n'aura donc changé ? Hélas ! On tourne en rond,
L'horreur remet toujours la tournée du patron
Et devant son comptoir les hommes se bousculent !
Pour l'instant il faut vivre et je dois toujours tendre
Mon mince fil de vie en cherchant la raison,
Qui dirait qu'ici-bas j'aurais une mission,
Ou que j'ai des espoirs, encore, à aller pendre.
En long, large et travers, donc j'arpente la terre,
Où j'essaie de sauver, le bourdon pour la fleur.
J'aimerai mettre à bas... Rien qu'un petit malheur.
Oui ! J'y arriverai. Tout du moins je l'espère !
Et puis le jour viendra où je dirai : "Vieillesse,
C'est toi que j'ai cherchée partout finalement.
La vie m'a épuisé. Que cesse ce tourment.
Emporte loin de moi cette horrible diablesse.
Et ce moment venu, couché, mon coeur pour l'herbe,
Je rendrai à la terre un corps juste emprunté,
Laisserai à qui croit ma part d'éternité,
Pour m'endormir ... Enfin ... dans un néant superbe.
Fil2fer, le 24/11/2011.