ESPOIR LATENT…
Figée, languissant la visite d’un ami
Elle a passé de longues minutes, des heures
L’essentiel, pour ne pas dire toute une vie
La tête collée au carreau de sa demeure
Soleil, pluie de feuilles, neige, giboulées
De l’été à l’automne, de l’hiver au printemps
Les jours, les mois, des années se sont écoulés
Visage impassible, à la fenêtre du temps
La vitre s’est embuée au fil des saisons
Personne n’a sonné au seuil de sa maison
L’espoir reporté, ne faisait que s’ajourner
Prostrée devant ce côté-ci de la fenêtre
Réalise enfin, que pour le voir apparaître
Il suffirait simplement de se retourner…
PHILALY // Novembre 2017