Il est arrivé ce moment qui dans ma vie a marqué pour toujours mon impuissance à retenir les personnes que je j’aime...
Ma mère allait me quitter de longs mois pour mon bien car il faut bien trouver une raison à cette séparation si douloureuse quand on est un petit
bonhomme.
J’étais malade c’est vrai, pourtant je me sentais bien dans mon corps j’avais passé plus d’un mois dans une clinique où l’on me faisait des transfusions journellement je ne pouvais être que guéri !.
A la fin de mon hospitalisation je parcourais tous les couloirs en chantant j’étais connu et apprécié des malades, qui ne connaissait pas Maurice ?.
La mère de Charles Boyer l’acteur qui résidait en permanence à la clinique était devenue ma troisième grand mère, ma confidente j’allais voir les films où sont fils jouait dans sa chambre et elle était très fière de me dire ..."regarde, regarde Maurice c’est lui..."
Il faut croire que dans l’existence les bons moments ont rapidement une fin j’allais l’apprendre après ce bref passage au Paradis.
La gentille assistante sociale avait tellement insisté que ma maman s’était laissée convaincre !.
L’heure n’est plus aux regrets elle est à la séparation une main ferme me fit comprendre dans qu’elle direction je devais aller !.
Les larmes envahissaient mes yeux et je suis certain que le regard de ma mère était voilé aussi, même si elle s’était montrée très rassurante jusqu’au dernier moment cette femme unique, si belle, si admirable !.
Je suivais Maïté sans le savoir une basque à la voix forte à la main rugueuse et lourde !.
Je descendais au sous sol du grand et beau bâtiment flambant neuf.
Une porte pleine s’ouvrit donnant sur un espace sans ouvertures où une douzaine de tous petits lits en fer et à barreaux étaient alignés.
Des enfants étaient là, silencieux ils me fixaient des yeux...
Installe toi ici se sera ton lit mets tes affaires dans cette armoire !.
Elle quitta ce que je dois appeler un dortoir qui sentait le renfermé loin du bon air marin que l’on m’avait promis.
Salut le nouveau tu viens d’où ?.
Je m’évertuais à répondre à des questions qui fusaient de toutes part alors que je n’avais qu’une envie celle de m’isoler pour pleurer.
Mais j’étais solide je n’allais montrer mes faiblesses.
Fatigué par ce long voyage je m’allongeais enfin, si je peux dire sur un tout petit lit conçu pour un enfant de quatre à six ans moi qui était dans ma onzième année.
La position idéale était celle en chien de fusil en prenant soin d’éviter un à deux ressorts qui visiblement n’avaient pas supporté l’épreuve du temps.
Je me suis endormi rapidement et j’ai été réveillé presque aussitôt part une volée de coup de balai qui atterrissait dans tous les sens.
Chaque petit lit a eu sa ration, peu de temps après j’ai entendu des petites voix me dirent ...
Elle t’a frappé toi aussi le nouveau ?.
Oui....et bien il faudra t’y habituer ce sera comme ça toutes les nuits .!.
La suite dans le chapitre 4...merci de me lire.
Ma mère allait me quitter de longs mois pour mon bien car il faut bien trouver une raison à cette séparation si douloureuse quand on est un petit
bonhomme.
J’étais malade c’est vrai, pourtant je me sentais bien dans mon corps j’avais passé plus d’un mois dans une clinique où l’on me faisait des transfusions journellement je ne pouvais être que guéri !.
A la fin de mon hospitalisation je parcourais tous les couloirs en chantant j’étais connu et apprécié des malades, qui ne connaissait pas Maurice ?.
La mère de Charles Boyer l’acteur qui résidait en permanence à la clinique était devenue ma troisième grand mère, ma confidente j’allais voir les films où sont fils jouait dans sa chambre et elle était très fière de me dire ..."regarde, regarde Maurice c’est lui..."
Il faut croire que dans l’existence les bons moments ont rapidement une fin j’allais l’apprendre après ce bref passage au Paradis.
La gentille assistante sociale avait tellement insisté que ma maman s’était laissée convaincre !.
L’heure n’est plus aux regrets elle est à la séparation une main ferme me fit comprendre dans qu’elle direction je devais aller !.
Les larmes envahissaient mes yeux et je suis certain que le regard de ma mère était voilé aussi, même si elle s’était montrée très rassurante jusqu’au dernier moment cette femme unique, si belle, si admirable !.
Je suivais Maïté sans le savoir une basque à la voix forte à la main rugueuse et lourde !.
Je descendais au sous sol du grand et beau bâtiment flambant neuf.
Une porte pleine s’ouvrit donnant sur un espace sans ouvertures où une douzaine de tous petits lits en fer et à barreaux étaient alignés.
Des enfants étaient là, silencieux ils me fixaient des yeux...
Installe toi ici se sera ton lit mets tes affaires dans cette armoire !.
Elle quitta ce que je dois appeler un dortoir qui sentait le renfermé loin du bon air marin que l’on m’avait promis.
Salut le nouveau tu viens d’où ?.
Je m’évertuais à répondre à des questions qui fusaient de toutes part alors que je n’avais qu’une envie celle de m’isoler pour pleurer.
Mais j’étais solide je n’allais montrer mes faiblesses.
Fatigué par ce long voyage je m’allongeais enfin, si je peux dire sur un tout petit lit conçu pour un enfant de quatre à six ans moi qui était dans ma onzième année.
La position idéale était celle en chien de fusil en prenant soin d’éviter un à deux ressorts qui visiblement n’avaient pas supporté l’épreuve du temps.
Je me suis endormi rapidement et j’ai été réveillé presque aussitôt part une volée de coup de balai qui atterrissait dans tous les sens.
Chaque petit lit a eu sa ration, peu de temps après j’ai entendu des petites voix me dirent ...
Elle t’a frappé toi aussi le nouveau ?.
Oui....et bien il faudra t’y habituer ce sera comme ça toutes les nuits .!.
La suite dans le chapitre 4...merci de me lire.
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