N’étais il pas magnifique ce pays dont personne ne se soucis ?
Ce pays sur qui s'abat tous les malheurs du monde et que même ses enfants fuient.
Oh! Comme ta situation me fend le cœur, toi qui te fais appeler Haïti chérie
Dit moi juste jusqu'à quand seras-tu encore meurtrie ?
Et qui, par respect et amour de ta patrie,
Lèvera ton lourd et pesant joug ma jolie ?
De ma douce et chaleureuse île j’entends sans cesse monter tes cris,
Et mon petit cœur tous les jours ce dit,
Que la liberté ne s'achète pas mais peut être la tienne à un fort prix.
Tu as faim, tu as soif malgré tout tu es la cible préférée de toutes les intempéries.
Ton peuple à chaque instant s'éteint comme se meurt ton esprit.
Pourtant, malgré tout ton malheur, tu semble être tombé au tréfonds de l'oublie.
Si ça ne tenais qu'à moi je payerai sans hésité ta caution dès aujourd'hui
Mais ma seule option est de demander à mon Père son appui
Car lui seul peut sécher tes larmes et te dire: oh! Haïti chérie
Le temps est venue, tu es dans mes bras maintenant sourit
Oui pour toi le soleil se lève car la tempête est finie
Et c'est ainsi que je conclu, en signant, Annie.
