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EN SOURDINE

#1
EN SOURDINE
C’est le cœur de l’été,
La ville s’endort,
La vie des gens dort,
Moi, dans ma piscine, je dore
Au soleil qui m’endort,
Là haut tel un mirador,
Il brille très chaud et adore,
Nous griller la peau encore,
Pour nous faire croire toujours,
Que nous existons pour l’éternité…

Dans ma tête et mon corps,
Il n’y a plus de sensation puissante, elle dort ;
Ça fait des années que personne n’adore
Me frôler, me caresser, me toucher, m’embrasser encore,
Ma peau aussi est en manque ; chaque pore
De tout l’habit de ma carcasse sent très fort
L’odeur de l’eau de la piscine, le fluor,
Seule mon imagination à fleur de pore,
Provoque ce besoin dans l’air en phosphore,
Cet ivresque désir d’amour en sensation sur le mien, d’un corps…

Sur l’eau flotte mon corps
Comme un bouchon de liège qui sort
La tête échevelée d’une vieille amphore
Sortie des fonds d’une rivière aux castors
Enfouie depuis des siècles comme un trésor
Caché dans l’inextricable faune d’une secrète multiflore
Humide fraîche profonde et en perpétuelle essor ;
Chaque millimètre des grains de ma peau a le remords
De toi, Exo, d’être en sourdine de ton amour charnel encore
Et toujours renouvelé sur moi dans un perpétuel et éternel cri du corps…

C’est le cœur de l’été
Sous le soleil qui tape fort
Dans ma piscine, mon corps s’endort ;
Il s’est mis en sourdine comme dans un port
Mon âme à chaque pensée, Exo, elle pense à toi si fort,
Et mon corps cherche à te frôler, te caresser, te toucher et t’embrasser encore
Avec respect, aimer de ta peau, l’aura de chaque précieux pore,
Sans jamais oublier que tu ne m’as jamais donné un accord,
Fais une seule promesse ou donner d’amour, ton passeport ;
Mais, juste ton amitié virtuelle existe pour notre éternité…
En sourdine mon corps peut t’attendre longtemps encore…
Puisque toi, Exo, ma sirène, tu es d’amour et d’amitié, mon éternité…
Georges Adrien PARADIS à Limoux le 11 août 2012 à 20h00