Emmène-moi, toi qui t’en vas,
Dans l’ombre étroite de tes pas
Ou tatoue-moi
Sur la blancheur de ton corsage
Comme un secret bagage …
Ou bien couds-moi solidement
Dans la doublure de tes voyages
Habilles-toi du souvenir de moi
Et promène-moi là où tu vas
Comme un chien que l’on ne voit pas
Ajoute-moi dans ta boite à images
Quand tes yeux embrasseront
De nouveaux paysages
Et peins-moi tout contre toi
Sur le tableau qui te plaira
Colle-moi sur le cœur
Le visa du tien
Et je passerai avec toi
D’invisibles frontières
Et dans les jours qui s’achèvent
Promène-moi aussi
Dans le chemin de tes rêves
Pour que les miens et les tiens
Restent toujours les mêmes
Et tu verras
Qu’au plus loin où tu iras
On se retrouvera ...
Mais surtout …
Ne m’oublie pas
Quand tu partiras
Je ne m’en remettrais pas …