Elle n'est que l 'écho du vide d'un abîme
Qui se creusant chaque jour, la décime
Se sentant exsangue du gouffre de la Vie
Quand le glas sonne et que sa voix faiblit.
A ne plus se nourrir du levant au couchant
Elle n'est que pierre figée , impassible
Face au sable mouvant d 'un homme invisible
Elle sombre, s'usant les ongles au sang
Sur des épontes° de cœur dures et absentes
L'oreille brouillée par une vision opalescente
C'est elle l'amie, la Mort que tu lui infliges
Elle l' attend , lui, en vain, sur la page qui se fige
Abandonnant au trépas sa Vie sans lui
Sois heureux dans le bocage vert et doré
Elle a froid...n'omets pas que la stèle se fleurit
Tu y placeras le souvenir des errances passées.
° éponte = paroi
Qui se creusant chaque jour, la décime
Se sentant exsangue du gouffre de la Vie
Quand le glas sonne et que sa voix faiblit.
A ne plus se nourrir du levant au couchant
Elle n'est que pierre figée , impassible
Face au sable mouvant d 'un homme invisible
Elle sombre, s'usant les ongles au sang
Sur des épontes° de cœur dures et absentes
L'oreille brouillée par une vision opalescente
C'est elle l'amie, la Mort que tu lui infliges
Elle l' attend , lui, en vain, sur la page qui se fige
Abandonnant au trépas sa Vie sans lui
Sois heureux dans le bocage vert et doré
Elle a froid...n'omets pas que la stèle se fleurit
Tu y placeras le souvenir des errances passées.
° éponte = paroi
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