Du Vercors à la Provence
(pour Frédéric Reboul)
Des cimes du Vercors jusqu'au ciel de Provence,
Un voile long et fin souffle noir sur nos fronts,
Nous serrant dans ses bras la faucheuse s'avance,
Aux nuages pareil, nous porte ses affronts,
Tu m'avais dis l'ami, poète juvénile,
Que tu venais enfant aux pieds des grands sapins,
Te ressourcer l'été loin du bruit qui annihile,
Nos forces et nos cœurs des souvenirs alpins,
L'eau fraîche du torrent aujourd'hui pleure et sombre,
Coule vers le lointain Styx froid sans retour,
Où pourtant là t'attend une nixe dans l'ombre,
Pour apaiser tes peurs, et rimer nuit et jour.
(pour Frédéric Reboul)
Des cimes du Vercors jusqu'au ciel de Provence,
Un voile long et fin souffle noir sur nos fronts,
Nous serrant dans ses bras la faucheuse s'avance,
Aux nuages pareil, nous porte ses affronts,
Tu m'avais dis l'ami, poète juvénile,
Que tu venais enfant aux pieds des grands sapins,
Te ressourcer l'été loin du bruit qui annihile,
Nos forces et nos cœurs des souvenirs alpins,
L'eau fraîche du torrent aujourd'hui pleure et sombre,
Coule vers le lointain Styx froid sans retour,
Où pourtant là t'attend une nixe dans l'ombre,
Pour apaiser tes peurs, et rimer nuit et jour.
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