Doubles et tourments
Nous oublions souvent nos origines, la bactérie, cachée au creux d'une goutte d'eau. Goutte d'eau perdue dans l'océan.
Un jour les rayons du soleil m'ont évaporé, le vent m'a transporté et me déposa en haut de la plus belle des montagnes. Mais sortie de son élément, je prends peur.
Alors je suis là, pétrifié, à regarder le vide et ce flash revient sans cesse, sans fin. Je me calme un peu, je regarde à l'horizon, mais il n'y a rien à faire, c'est sans cesse, sans fin. Je reste encore un peu, car j'aime voir la lune s'élever, éclairant la froideur de la nuit.
Mon esprit se déplace comme une âme en peine. Et alors, réagis! Non, sans façon, moi, je fuis, je fuis sans cesse, sans fin.
Posé là, peu à peu j'oublie qui je suis, je ne reconnais plus rien.
Tu ne reconnais plus rien?! C'est donc que tu t'es un peu trop éloigné du rivage.
Facile, facile.
Livré à soi-même, prisonnier d'une âme, prisonnier de ces phrases qui me tourmentent sans cesse, sans fin.
Alors je cours, je ne sais pas comment m'arrêter, je brûle tout sur mon passage. Mais j'aurais beau détruire sans cesse, sans fin, j'en reviens.
Tiens donc, voilà que la lumière s'en va, toi qui la cherchais, ne cherche plus, car apaisé tu es, en paix tu vivras, mais malheureux tu mourras.
De toute façon, c'est dans cette obscurité que l'on finit de penser.
Puis, je me disperse, je m'envole pour ne plus penser à rien.
Je m'arrête pour cesser de brûler, mais surtout je brise cet infini tourment.
Alors brise tes chaînes, et libère-toi, pleure si tu veux, mais ris, surtout, ris, aime de la plus belle des manières.
Libère cette force cachée au creux de la plus belle des montagnes.
Et puise la force nécessaire à la vie.
Petite Ame.
Novembre 2007.
Nous oublions souvent nos origines, la bactérie, cachée au creux d'une goutte d'eau. Goutte d'eau perdue dans l'océan.
Un jour les rayons du soleil m'ont évaporé, le vent m'a transporté et me déposa en haut de la plus belle des montagnes. Mais sortie de son élément, je prends peur.
Alors je suis là, pétrifié, à regarder le vide et ce flash revient sans cesse, sans fin. Je me calme un peu, je regarde à l'horizon, mais il n'y a rien à faire, c'est sans cesse, sans fin. Je reste encore un peu, car j'aime voir la lune s'élever, éclairant la froideur de la nuit.
Mon esprit se déplace comme une âme en peine. Et alors, réagis! Non, sans façon, moi, je fuis, je fuis sans cesse, sans fin.
Posé là, peu à peu j'oublie qui je suis, je ne reconnais plus rien.
Tu ne reconnais plus rien?! C'est donc que tu t'es un peu trop éloigné du rivage.
Facile, facile.
Livré à soi-même, prisonnier d'une âme, prisonnier de ces phrases qui me tourmentent sans cesse, sans fin.
Alors je cours, je ne sais pas comment m'arrêter, je brûle tout sur mon passage. Mais j'aurais beau détruire sans cesse, sans fin, j'en reviens.
Tiens donc, voilà que la lumière s'en va, toi qui la cherchais, ne cherche plus, car apaisé tu es, en paix tu vivras, mais malheureux tu mourras.
De toute façon, c'est dans cette obscurité que l'on finit de penser.
Puis, je me disperse, je m'envole pour ne plus penser à rien.
Je m'arrête pour cesser de brûler, mais surtout je brise cet infini tourment.
Alors brise tes chaînes, et libère-toi, pleure si tu veux, mais ris, surtout, ris, aime de la plus belle des manières.
Libère cette force cachée au creux de la plus belle des montagnes.
Et puise la force nécessaire à la vie.
Petite Ame.
Novembre 2007.