- Qui es-tu, pourquoi j'ai si mal?
Là dans ce coeur, j'me sens bancal...
Comme un couteau aiguisé qui s'enfonce ,
Je sens la lame brûlante comme une ronce.
Qui es-tu, toi que je ne vois pas, mais que je sens partout?
Toi qui m'inflige ce mortel supplice, toi qui me rend fou?
- Je suis la mélancolie qui se propage en toi,
Qui s'empare de ta vie, qui démolit ta foi.
Peu à peu je te vole tout ce que tu es,
Jusqu'à ce que tu sois comme un étranger.
Je suis là pour que tu ressasses tes peurs,
Je suis ton martyre, ton calvaire trompeur...
Je rassemble tes grandes blessures secrètes,
Tes pires tourments, les peines dans ta tête,
Pour en faire ton enfer, je suis ta face cachée,
La partie de toi-même qui veut t'annihiler...
Je souffle à ta conscience de douces consolations,
Comme celle de disparaitre dans un sommeil profond...
- Non, je ne veux pas, c'est trop facile, c'est lâche...
- Mais pense au réconfort, plus rien qui ne t'attache,
Plus d'insomnies maudites, plus de soupirs, de cris
Qui t'arrachent le coeur dans des sanglots meurtris...
- C'est vrai, je n'en peux plus...
- La mort est ton amie...
- Tout sera résolu...
- Dis au revoir à la vie...
- Je vais te dire au revoir, mais moi je reste ici...
- Quoi?! Tu ne veux plus partir?
- Allez va t'en adieu, bon vent Mélancolie.
- Tu préfères avoir mal, tu préfères souffrir?!
- Je préfère la souffrance, mais je préfère la vie...
Là dans ce coeur, j'me sens bancal...
Comme un couteau aiguisé qui s'enfonce ,
Je sens la lame brûlante comme une ronce.
Qui es-tu, toi que je ne vois pas, mais que je sens partout?
Toi qui m'inflige ce mortel supplice, toi qui me rend fou?
- Je suis la mélancolie qui se propage en toi,
Qui s'empare de ta vie, qui démolit ta foi.
Peu à peu je te vole tout ce que tu es,
Jusqu'à ce que tu sois comme un étranger.
Je suis là pour que tu ressasses tes peurs,
Je suis ton martyre, ton calvaire trompeur...
Je rassemble tes grandes blessures secrètes,
Tes pires tourments, les peines dans ta tête,
Pour en faire ton enfer, je suis ta face cachée,
La partie de toi-même qui veut t'annihiler...
Je souffle à ta conscience de douces consolations,
Comme celle de disparaitre dans un sommeil profond...
- Non, je ne veux pas, c'est trop facile, c'est lâche...
- Mais pense au réconfort, plus rien qui ne t'attache,
Plus d'insomnies maudites, plus de soupirs, de cris
Qui t'arrachent le coeur dans des sanglots meurtris...
- C'est vrai, je n'en peux plus...
- La mort est ton amie...
- Tout sera résolu...
- Dis au revoir à la vie...
- Je vais te dire au revoir, mais moi je reste ici...
- Quoi?! Tu ne veux plus partir?
- Allez va t'en adieu, bon vent Mélancolie.
- Tu préfères avoir mal, tu préfères souffrir?!
- Je préfère la souffrance, mais je préfère la vie...