Demain mes mots, auront de la valeur
Sur un air triste, d‘un vieux piano
Mes doigts bondissent, sur le clavier
J’ai sorti de moi-même, mes pures émotions
De cet amour vain, dans mon cœur gravé
Les souvenirs d’hier, raniment mon volcan
Le cœur est en chair, il pleure chaque nuit
Malgré mes prières, à l’aube seul avec Dieu
Pitié d’un père, qui voit s’effondre sa vie
Je cherche mes repères, malgré le peu de temps
Qui me reste à vivre, loin de ma dulcinée
Une douleur atroce, quand je pense à mon enfant
Malgré ma douleur, moi, je souris
Le cœur presque mort, qui me dicte des mots
Des mots qui valent de l’or, malgré les fautes dicté
J’exprime mon amour, avec les larmes aux yeux
À chaque émotion, une larme chaude versée
Qui sorte de mes fonts, sur le papier blanc
Elle est entrée dans ma vie, et violemment sortie
Et dans mon cœur à moi, elle a laissé les traces
Elle m’a donnée et elle m’a tout repris
Pourtant pour elle moi, j’ai cueilli des roses
Tulipes et jasmins, et des joyeuses nuits
Pendant neufs mois, mes doigts caressent
Ce ventre de soie, qui porte ma fille
Hélas, le destin, ne m’a pas laissé une chance
Entre matin et soir, ma joie s’est effacée
Et face au désespoir, j’ai perdu ma lance
Mais avec les yeux du cœur, moi, je vois ma fille
J’entends même ses murmures, dans mes rêves flous
C’est pour ça ma plume, écrit chaque nuit
Mes chagrins, mes peines, et sur l’absence qui tue
Devant mon miroir, face à l’évidence
Un visage flétri par le temps
Les cheveux blancs, qui m’envahissent
Dévoile-moi ce soir, ton secret, « corbeau »
Sous ton manteau noir, est ce que tu te déguise
D’où vient ton pouvoir, je veux vaincre mon blanc
Je veux bien croire, encore a la chance
Mais puisque je meurs, loin de ma fleur
Sous le soleil, ou sous la pluie
Quelle importance, puisque la terre aura mon corps
Qu’il fait jour, ou bien dans la nuit
Alors sache bien mon cœur, je t’aime très fort
Et que le chagrin, a triomphé
Et que mes peines, et toutes mes douleurs
Avec moi, ils seront enterrés
Puisque je meurs, sans même l’embraser
Puisse qu’elle me pleure, devant mon tombeau
J’aimerais bien lui dire, que je l’ai aimé
Douleur dans mes dires, si elle lit mes mots
Puisque je meurs, sans la faire danser
Je lui promis une danse, elle derrière une peau
Treize ans déjà, je ne peux pas l’oublier
Ma mort sera dure, qui fermera mes yeux
Quand l’âme et le corps, seront divorcés
Devant moi, ma fleur, moi étendu
Peut-être que je pleure, même mort qui sait
Douleur dans mes mots, c’est ce que je ressens
Puisque je meurs, je dois me confesser
Dans ma vie, certes, j’ai fait tant d’erreurs
Mais en amour ma fille, je n’ai jamais triché
Malgré le peu, j’ai donné le meilleur
Sincère comme toujours, la chance m’a laissé
En perdant ma fleur, j’ai oublie les couleurs
Et pourtant, mon cœur, c’est au printemps qui est né
Ni remède ni docteur, pour mes douleurs
Seul, je serai là, un corps sans âme
Étendu là devant toi sur une planche
Le corps laid, odeur amère là par terre
Je te sens ma fille si tu me touches
Tes gouttes sur moi de tes paupières
Mouillant ce drap blanc, si tu te penches
Et moi dans mon trou, je ne peux rien faire
L’âme vers les cieux, comme une lueur blanche
Puisque je meurs, sans même te voir
Malgré que le cœur, a des yeux
Il me parle de toi, et d’un au revoir
Peut-être là-haut, dans les cieux
Je ne suis qu’un homme, qui a voulu être père
Mais eux, ils m’ont tellement blessé
Alors ma fille sèche tes sacrés pleurs
Et retrouve-moi dans mes écrits
Ou tu vas connaitre ce tendre cœur
Que tu n’as pas profité
Demain mes mots, auront de la valeur
Quand je serais mort, et enterré
Je t’aime ma fille, malgré ma douleur
Même sans te connaitre, sache que je t’ai aimé
Mustapha
Sur un air triste, d‘un vieux piano
Mes doigts bondissent, sur le clavier
J’ai sorti de moi-même, mes pures émotions
De cet amour vain, dans mon cœur gravé
Les souvenirs d’hier, raniment mon volcan
Le cœur est en chair, il pleure chaque nuit
Malgré mes prières, à l’aube seul avec Dieu
Pitié d’un père, qui voit s’effondre sa vie
Je cherche mes repères, malgré le peu de temps
Qui me reste à vivre, loin de ma dulcinée
Une douleur atroce, quand je pense à mon enfant
Malgré ma douleur, moi, je souris
Le cœur presque mort, qui me dicte des mots
Des mots qui valent de l’or, malgré les fautes dicté
J’exprime mon amour, avec les larmes aux yeux
À chaque émotion, une larme chaude versée
Qui sorte de mes fonts, sur le papier blanc
Elle est entrée dans ma vie, et violemment sortie
Et dans mon cœur à moi, elle a laissé les traces
Elle m’a donnée et elle m’a tout repris
Pourtant pour elle moi, j’ai cueilli des roses
Tulipes et jasmins, et des joyeuses nuits
Pendant neufs mois, mes doigts caressent
Ce ventre de soie, qui porte ma fille
Hélas, le destin, ne m’a pas laissé une chance
Entre matin et soir, ma joie s’est effacée
Et face au désespoir, j’ai perdu ma lance
Mais avec les yeux du cœur, moi, je vois ma fille
J’entends même ses murmures, dans mes rêves flous
C’est pour ça ma plume, écrit chaque nuit
Mes chagrins, mes peines, et sur l’absence qui tue
Devant mon miroir, face à l’évidence
Un visage flétri par le temps
Les cheveux blancs, qui m’envahissent
Dévoile-moi ce soir, ton secret, « corbeau »
Sous ton manteau noir, est ce que tu te déguise
D’où vient ton pouvoir, je veux vaincre mon blanc
Je veux bien croire, encore a la chance
Mais puisque je meurs, loin de ma fleur
Sous le soleil, ou sous la pluie
Quelle importance, puisque la terre aura mon corps
Qu’il fait jour, ou bien dans la nuit
Alors sache bien mon cœur, je t’aime très fort
Et que le chagrin, a triomphé
Et que mes peines, et toutes mes douleurs
Avec moi, ils seront enterrés
Puisque je meurs, sans même l’embraser
Puisse qu’elle me pleure, devant mon tombeau
J’aimerais bien lui dire, que je l’ai aimé
Douleur dans mes dires, si elle lit mes mots
Puisque je meurs, sans la faire danser
Je lui promis une danse, elle derrière une peau
Treize ans déjà, je ne peux pas l’oublier
Ma mort sera dure, qui fermera mes yeux
Quand l’âme et le corps, seront divorcés
Devant moi, ma fleur, moi étendu
Peut-être que je pleure, même mort qui sait
Douleur dans mes mots, c’est ce que je ressens
Puisque je meurs, je dois me confesser
Dans ma vie, certes, j’ai fait tant d’erreurs
Mais en amour ma fille, je n’ai jamais triché
Malgré le peu, j’ai donné le meilleur
Sincère comme toujours, la chance m’a laissé
En perdant ma fleur, j’ai oublie les couleurs
Et pourtant, mon cœur, c’est au printemps qui est né
Ni remède ni docteur, pour mes douleurs
Seul, je serai là, un corps sans âme
Étendu là devant toi sur une planche
Le corps laid, odeur amère là par terre
Je te sens ma fille si tu me touches
Tes gouttes sur moi de tes paupières
Mouillant ce drap blanc, si tu te penches
Et moi dans mon trou, je ne peux rien faire
L’âme vers les cieux, comme une lueur blanche
Puisque je meurs, sans même te voir
Malgré que le cœur, a des yeux
Il me parle de toi, et d’un au revoir
Peut-être là-haut, dans les cieux
Je ne suis qu’un homme, qui a voulu être père
Mais eux, ils m’ont tellement blessé
Alors ma fille sèche tes sacrés pleurs
Et retrouve-moi dans mes écrits
Ou tu vas connaitre ce tendre cœur
Que tu n’as pas profité
Demain mes mots, auront de la valeur
Quand je serais mort, et enterré
Je t’aime ma fille, malgré ma douleur
Même sans te connaitre, sache que je t’ai aimé
Mustapha
Dernière édition: