Le museau encore fumant des rennes fermement attelés
Au traineau enlisé profondément dans la poudreuse
Laissait présager la fraicheur d’une nuit bien dégagée,
Mes bottes un tantinet pour moi larges et généreuses
S’accrochaient fermement à la neige à chaque avancée
Je m’apprêtais alors à me hisser sur la trainée laiteuse
N’ayant connaissance du chemin de la grande tournée
J’attendais de me laisser guider par mes chers cervidés
Pour qui le monde n’avait désormais plus rien à cacher !
Des milliards de jouets à distribuer dans tous les foyers,
Et tous cela calés dans mon modeste sac en toile prisée
Cette nuit ne ressemblerait sûrement à aucune autre soirée…
Minuit carillonne enfin et les enfants sourient aux anges
Dans un sommeil qui apaise l’impatience des uns
Nourrissant le rêve des autres pour le grand lendemain,
Et moi, qui m’apprête à vivre une aventure bien étrange !
Le ciel en Laponie pourfendu par son aurore boréale
S’offrait à moi après mon envol au milieu des étoiles !
D’un balancement de sabots jaillirent de mes bêtes
De somptueuses étincelles aux couleurs de la fête
Les distances avalées par notre fulgurante vitesse
Semblaient dés lors confiner la terre dans sa petitesse
Alors que ma liste se réduisait considérablement
A chacune de mes visites dans tous les recoins
Les biscuits et les verres de lait chaleureusement
Laissés sur les tables au pied des grands sapins,
Pesaient dans mon estomac préparé aucunement
A digérer autant de gourmandises jusqu’au matin
Telle une nuée de lucioles, les guirlandes reluisaient
Sur le grand arbre habillé de boules et de lampions,
Je me surprenais alors à trainer le pas à contempler
Les dessins des enfants faisant de moi un champion
Accrochés sur des murs couverts de paillettes dorées
C’était pour moi la plus somptueuse des déclarations !
Hélas, il me fallait déjà rejoindre par les toits
Mon traineau flottant au dessus des maisons
Je desserrais alors les boutons de mon veston
Tant mon cœur enflait si fort de tous ses émois
Je comprenais enfin pourquoi notre Père Noël
Ne rechignait jamais à offrir des jouets à la pelle
L’aurore teintant les premières couleurs du jour
La tournée menée de mes mains s’acheva ainsi,
Après être parvenu glorieusement à faire le tour
Des cheminées et chaussettes de tous les pays
J’ai survolé encore paisiblement les alentours
Avec le sentiment serein du devoir accompli !
Au traineau enlisé profondément dans la poudreuse
Laissait présager la fraicheur d’une nuit bien dégagée,
Mes bottes un tantinet pour moi larges et généreuses
S’accrochaient fermement à la neige à chaque avancée
Je m’apprêtais alors à me hisser sur la trainée laiteuse
N’ayant connaissance du chemin de la grande tournée
J’attendais de me laisser guider par mes chers cervidés
Pour qui le monde n’avait désormais plus rien à cacher !
Des milliards de jouets à distribuer dans tous les foyers,
Et tous cela calés dans mon modeste sac en toile prisée
Cette nuit ne ressemblerait sûrement à aucune autre soirée…
Minuit carillonne enfin et les enfants sourient aux anges
Dans un sommeil qui apaise l’impatience des uns
Nourrissant le rêve des autres pour le grand lendemain,
Et moi, qui m’apprête à vivre une aventure bien étrange !
Le ciel en Laponie pourfendu par son aurore boréale
S’offrait à moi après mon envol au milieu des étoiles !
D’un balancement de sabots jaillirent de mes bêtes
De somptueuses étincelles aux couleurs de la fête
Les distances avalées par notre fulgurante vitesse
Semblaient dés lors confiner la terre dans sa petitesse
Alors que ma liste se réduisait considérablement
A chacune de mes visites dans tous les recoins
Les biscuits et les verres de lait chaleureusement
Laissés sur les tables au pied des grands sapins,
Pesaient dans mon estomac préparé aucunement
A digérer autant de gourmandises jusqu’au matin
Telle une nuée de lucioles, les guirlandes reluisaient
Sur le grand arbre habillé de boules et de lampions,
Je me surprenais alors à trainer le pas à contempler
Les dessins des enfants faisant de moi un champion
Accrochés sur des murs couverts de paillettes dorées
C’était pour moi la plus somptueuse des déclarations !
Hélas, il me fallait déjà rejoindre par les toits
Mon traineau flottant au dessus des maisons
Je desserrais alors les boutons de mon veston
Tant mon cœur enflait si fort de tous ses émois
Je comprenais enfin pourquoi notre Père Noël
Ne rechignait jamais à offrir des jouets à la pelle
L’aurore teintant les premières couleurs du jour
La tournée menée de mes mains s’acheva ainsi,
Après être parvenu glorieusement à faire le tour
Des cheminées et chaussettes de tous les pays
J’ai survolé encore paisiblement les alentours
Avec le sentiment serein du devoir accompli !
