Je suis toujours là. Dans le même lieu. Le même endroit. Je tourne, tourne en rond. Jusqu’à perdre la raison. Comme d’habitude. Dans ma solitude. Et la noire mélancolie. Qui assistais sans oubli. A la rengaine De mes soucis. Ombre parmi les ombres. Je pense et repense. A mon abject destin. A mon âge qui avance. A ma jeunesse perdue. Qui n’a de la jeunesse. Que le nom. A mes longs jours. A mon présent. Qui me balancent. Dans les infinis tourments. Je meurs, je renais. Malgré mes souffrances. Je tiens encore. Que faire ? Que dire ? M’immigrer ? Où ? M’enfermer ? Je le suis. M’évader ? De Qui ? Du malheur que je vis. De mes rêves et espoirs. Qui m’ont trahi. De mon sort qui s’endort Et assis. Du marasme de ma vie. Que faire ? Que dire ? Peut-être, que je suis ; Un maudit. * 18/02/09.*