Mon coeur est déchiré
D'une longue blessure
Ils l'ont tous piétiné
J'en ramasse les brisures
Mais tout cela en vain
Maintenant j'ai compris.
Si je mourrais demain
Vérité ennemie..
Que dirait-on de moi?
Quelle pierre jetterait-on?
Cracherait-on sur moi?
Me regretterait-on?
Pour tous,je ne suis rien.
Pour tous presque transparente,
Comme un vent trop malsain
Ma différence vous hante.
Que voyez vous de moi?
Juste mes formes rebondies..
Que pensez-vous de moi?
Je ne mérite que l'oubli.
Et toujours comparée
A tout plein d'autres filles,
Dont le corps élancé
Satisfait leur envie,
Ils me jettent tout au fond,
Sans plus de cérémonie.
Je n'ai même plus de nom,
Je suis un corps sans vie.
Désignée par des termes
Regorgeant de cruauté,
Les insultes suprêmes,
Sont pour eux vérité.
Depuis peu j'ai compris.
Obligée d'accepter.
L'amour m'est interdit,
Car ils ont leur fierté.
Marcher à mes côtés,
Serait la honte suprême,
Et même me parler,
Leur créerait des problèmes.
Personne n'aura t'il jamais
La noblesse,le courage,
D'accepter,d'avouer,
Que le corps est mirage.
Toute cette bonté en moi,
Tous cet amour profond,
Dont personne ne voudra,
Mourra là,tout au fond.
Dans cette mer sucrée,
Que formeront mes larmes,
Comme un gibier blessé,
Je dépose les armes.
Riez,tant que je pleure,
Ma détresse vous amuse.
Riez,tant que je meurt...
D'une longue blessure
Ils l'ont tous piétiné
J'en ramasse les brisures
Mais tout cela en vain
Maintenant j'ai compris.
Si je mourrais demain
Vérité ennemie..
Que dirait-on de moi?
Quelle pierre jetterait-on?
Cracherait-on sur moi?
Me regretterait-on?
Pour tous,je ne suis rien.
Pour tous presque transparente,
Comme un vent trop malsain
Ma différence vous hante.
Que voyez vous de moi?
Juste mes formes rebondies..
Que pensez-vous de moi?
Je ne mérite que l'oubli.
Et toujours comparée
A tout plein d'autres filles,
Dont le corps élancé
Satisfait leur envie,
Ils me jettent tout au fond,
Sans plus de cérémonie.
Je n'ai même plus de nom,
Je suis un corps sans vie.
Désignée par des termes
Regorgeant de cruauté,
Les insultes suprêmes,
Sont pour eux vérité.
Depuis peu j'ai compris.
Obligée d'accepter.
L'amour m'est interdit,
Car ils ont leur fierté.
Marcher à mes côtés,
Serait la honte suprême,
Et même me parler,
Leur créerait des problèmes.
Personne n'aura t'il jamais
La noblesse,le courage,
D'accepter,d'avouer,
Que le corps est mirage.
Toute cette bonté en moi,
Tous cet amour profond,
Dont personne ne voudra,
Mourra là,tout au fond.
Dans cette mer sucrée,
Que formeront mes larmes,
Comme un gibier blessé,
Je dépose les armes.
Riez,tant que je pleure,
Ma détresse vous amuse.
Riez,tant que je meurt...