La vie, C'est toi que tes voeux me sont Parfois meilleurs Tantôt malheureux ! La vie, C'est encore toi, Que le futur m'annoncera Un lendemain fatal ! Qu'aujourd'hui, subsiste la peur Avec effroi sans finisse. La mort, C'est aussi toi, Que tes voeux seront fatals ! Pourquoi veux-tu m'induire A ton front offensif ? Que les larmes couleront Sur des visages orphelins. Qu'à cette terre productrice, Me retournerai en elle, Dont j'ai été bâti. Et que mon ennemi juré, Jettera donc à mon couché, Sa première pierre Sur mon vain tombeau.