Tu as dit à tes yeux qu’ils n’avaient rien vu de malvenu
Derrière, cette porte que tu as ouverte par maladresse
Tu as cru à la fausse tendresse, des gestes que tu as interrompus
Prêtant à ton roi une possible gentillesse.
Protégeant ainsi ton statut de reine ingénue
Tu as piétiné le dernier espoir de cet enfant en détresse.
Tu as dit à ton oreille qu’elle n’avait pas entendu
Les rires toujours absents dans ta demeure
Tu as pensé que les résidents s'esclaffaient avec retenue
Rêvant du jour où ils fonderaient la leur
Laissant à ton maître le choix hâtif du gendre et de la bru
Pour que tu n’aies plus sous ta responsabilité, leurs pudeurs.
Tu as dit à ton nez qu’il n’avait pas senti le parfum de l’intrus
Sur la chemise qu’il t’a remise à laver ce matin.
Tu as tenu à faire disparaître les traces et les résidus
Qui expliqueraient sa chair détendue au creux de tes reins.
Au fond qu’importe si ou avec qui il te fait cocu
Puisque il te revient comme un pantin animé par son destin.
Tu as dit à ta peau, qu’elle n’avait pas reconnu
Le bleu du mal qui rongeait ton corps de femme
Tu as appris à bien cacher après chaque coup reçu
Ta volonté, d’affronter les regards et les dires qui blâment
Tu feras mieux à présent, perdre son nom est exclu
Les gens penseront sinon que tu n’as pas su être bonne dame
Tu as dit à ta langue qu’elle n’avait pas perçu
L’amertume des mots qui lui manquent pour comprendre
Les lignes qui squattent les livres rebelles que tu n’as pas lus
Ma foi, quand on sait prier le reste pourquoi apprendre
Et Cette foule t’aimerait sans doute moins libre de tes points de vue
Indépendante et capable de te défendre.
Tu as dit à ton cœur qu’il n’avait pas fort battu
Sous le poids des mensonges qui rongent ton existence,
Pour complaire à cette société tu t’es résolue
À couvrir le pire et à taire tes souffrances
Complice de ceux qui t’oppriment tu t’es convaincue
Que tu n’avais pas le droit au bonheur sans mauvaise conscience.
Derrière, cette porte que tu as ouverte par maladresse
Tu as cru à la fausse tendresse, des gestes que tu as interrompus
Prêtant à ton roi une possible gentillesse.
Protégeant ainsi ton statut de reine ingénue
Tu as piétiné le dernier espoir de cet enfant en détresse.
Tu as dit à ton oreille qu’elle n’avait pas entendu
Les rires toujours absents dans ta demeure
Tu as pensé que les résidents s'esclaffaient avec retenue
Rêvant du jour où ils fonderaient la leur
Laissant à ton maître le choix hâtif du gendre et de la bru
Pour que tu n’aies plus sous ta responsabilité, leurs pudeurs.
Tu as dit à ton nez qu’il n’avait pas senti le parfum de l’intrus
Sur la chemise qu’il t’a remise à laver ce matin.
Tu as tenu à faire disparaître les traces et les résidus
Qui expliqueraient sa chair détendue au creux de tes reins.
Au fond qu’importe si ou avec qui il te fait cocu
Puisque il te revient comme un pantin animé par son destin.
Tu as dit à ta peau, qu’elle n’avait pas reconnu
Le bleu du mal qui rongeait ton corps de femme
Tu as appris à bien cacher après chaque coup reçu
Ta volonté, d’affronter les regards et les dires qui blâment
Tu feras mieux à présent, perdre son nom est exclu
Les gens penseront sinon que tu n’as pas su être bonne dame
Tu as dit à ta langue qu’elle n’avait pas perçu
L’amertume des mots qui lui manquent pour comprendre
Les lignes qui squattent les livres rebelles que tu n’as pas lus
Ma foi, quand on sait prier le reste pourquoi apprendre
Et Cette foule t’aimerait sans doute moins libre de tes points de vue
Indépendante et capable de te défendre.
Tu as dit à ton cœur qu’il n’avait pas fort battu
Sous le poids des mensonges qui rongent ton existence,
Pour complaire à cette société tu t’es résolue
À couvrir le pire et à taire tes souffrances
Complice de ceux qui t’oppriment tu t’es convaincue
Que tu n’avais pas le droit au bonheur sans mauvaise conscience.