J'aime quand l'aube la révèle, écharpée de brumes,
Estampe éthérée dans un léger lavis d'aquarelle,
Ses cimes mouvantes, moutonnant comme l'écume,
Au-dessous de voiles pâles sertissant le bleu du ciel.
J'aime quand le soleil, de sa chaleur, embrase ses couleurs,
Délivrant, de l'écrin vaporeux, ses nuances de jade.
Milles teintes chatoyantes, changeant à toute heure,
Ondulant sous le vent, comme vagues au large des rades.
Et que dire des saisons qui la parent de subtils atours ?
Tantôt l'hermine de l'hiver, tantôt le vert tendre du printemps,
Tantôt l'émeraude profond de l'été, chaud comme le velours,
Et la toile fauve de l'automne qui l'entache d'or et de sang.
Baisant le flanc des monts, dans la plaine s'étend sa parure.
Aussi loin que porte le regard, le monde se couvre de son manteau.
Majestueux et féerique royaume, couronné de hautes ramures,
Pays du chêne et de l'orme, contrée du frêne et du bouleau.
J'aime ses sous-bois frissonnants, dont les trouées vespérales,
Laissent cascader sur les fougères, des ruissellements d'argent,
Dessinant sur des sentes incertaines, des rosaces de cathédrale,
Quand la pénombre du soir éveille l'Effraie vêtue de blanc.
Car c'est ainsi que mes yeux rêveurs la préfèrent,
Alanguie sous une voûte d'étoiles, des rais de lune comme passements.
Elle m'apparaît alors, ornée de ces plus sombres mystères,
Qui transforment une forêt en Brocéliande, une futaie en enchantement.
Estampe éthérée dans un léger lavis d'aquarelle,
Ses cimes mouvantes, moutonnant comme l'écume,
Au-dessous de voiles pâles sertissant le bleu du ciel.
J'aime quand le soleil, de sa chaleur, embrase ses couleurs,
Délivrant, de l'écrin vaporeux, ses nuances de jade.
Milles teintes chatoyantes, changeant à toute heure,
Ondulant sous le vent, comme vagues au large des rades.
Et que dire des saisons qui la parent de subtils atours ?
Tantôt l'hermine de l'hiver, tantôt le vert tendre du printemps,
Tantôt l'émeraude profond de l'été, chaud comme le velours,
Et la toile fauve de l'automne qui l'entache d'or et de sang.
Baisant le flanc des monts, dans la plaine s'étend sa parure.
Aussi loin que porte le regard, le monde se couvre de son manteau.
Majestueux et féerique royaume, couronné de hautes ramures,
Pays du chêne et de l'orme, contrée du frêne et du bouleau.
J'aime ses sous-bois frissonnants, dont les trouées vespérales,
Laissent cascader sur les fougères, des ruissellements d'argent,
Dessinant sur des sentes incertaines, des rosaces de cathédrale,
Quand la pénombre du soir éveille l'Effraie vêtue de blanc.
Car c'est ainsi que mes yeux rêveurs la préfèrent,
Alanguie sous une voûte d'étoiles, des rais de lune comme passements.
Elle m'apparaît alors, ornée de ces plus sombres mystères,
Qui transforment une forêt en Brocéliande, une futaie en enchantement.