De ce qu'elle a vécu, elle nous en fait part
De sa tendre enfance, très heureuse au départ
A l'horrible accident qui la rend orpheline
Sa tante l'élève mais le chagrin la mine
Pourtant elle étudie avec application
Le baccalauréat, études secondaires
Sa Tante n'est pas riche elle doit s'en satisfaire
Recherches d'un emploi, passe des auditions
Sortant découragée d'une des sociétés
Un administrateur a su l'encourager
Et elle s'est confiée alors à ce vieil homme
Réconfortée, aidée en naissent des atomes
Malgré tous ses conseils, recherches toujours vaines
Il l'invite, la sort, lui prête de l'argent
Il ne demande rien, toujours aussi galant
Mais pour l'en remercier, elle a envie soudaine
A lui elle s'est donnée : il l'a rétribuée...
Toujours pas de travail, il l'a encore aidée
Il faisait son possible mais cela lui coûtait
Un plus vieux mais plus riche, il lui a présenté
L'offre de celui-ci était mirobolante
« Ma femme ne veut plus, moi je cherche une amante... »
Et il fut le second ; ensuite elle refusa
Encore un autre ami, mais bien vite elle céda
Ils étaient très corrects, polis et prévenants
Quatre fois par semaine elle était de corvée
Car était devenue une prostituée
Sur un monceau d'euros sonnants et trébuchants
Élevée par sa tante, à son tour elle l'aidait
Achetant la maison qu'elle avait souhaitée
Mais elle réalisait que cette vie rêvée
Sans plus aucun souci, un jour disparaîtrait
Un des vieux l'a lâchée, un autre est décédé
Le premier, son ami et aussi son fétiche
Maintenant retraité ne pouvait plus l'aider
Un seul lui suffisait : C'était le plus riche !
Il était très discret et toujours généreux
Il lui a fait un prêt : une bien grosse somme
Un commerce de luxe, c'était un bel enjeu
Elle était avisée, adroite et économe
Une réussite sur le plan matériel
Mais elle réalisait le vide de sa vie
Le cocon familial lui faisait envie
Bien trop tard pour elle, toujours sous tutoriel !
Ainsi se termine ce récit bien écrit
Elle ne cache rien à peine un ton aigri
Mais elle a succombé à la passion d'écrire
Pas pour les « bien pensants » faisant fi de leur ire ...
Jan