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CONCOURS (du 20 au 31 janvier) RESULTATS

LLUMIERELIVE

Maîtresse des concours
Membre du personnel
#1
Concours :
Objets inanimés
Avez-vous donc une âme
Qui s’attache à notre âme
Et la force d’aimer…(Lamartine)


CONCOURS DU 20 JANVIER au 31 JANVIER
RESULTAT sur ma page le 3 FEVRIER
Envoi de vos poèmes en copier coller sur mon PM ou invitez moi sur votre page.
THEME : vous devez tous posséder un objet inutile, un bibelot sans valeur mais dont vous êtes fort attaché.
Racontez son histoire et ce que vous éprouvez à son encontre.

CONTRAINTES : rimes libres mais obligatoires
De 16 à 30 vers
Attention ! Pas plus de 3 fautes jusqu’à 16 vers
5 au-delà de 20 vers
Ecrit non signé.


Vos poèmes seront notés avec impartialité et dans le respect des consignes.
Attention au hors sujet!
Chef de jury : Llumierelive

A vos plus belles plumes amis poètes !



1) Le porte-monnaie GLYCINE 7,25

Mon père m'avait offert un joli porte-monnaie
Facettes de lumière sur tissu satiné
Moi j'avais dix-huit ans et j'étais fascinée
Par ce cadeau charmant qui d'or étincelait

Je n'osais m'en servir tellement il brillait
J'esquissais un sourire face à ce bel objet
Qui a perdu un jour presque tout son éclat
Rejoignant pour toujours son écrin douceur soie

D'amour je l'ai gardé dans un tiroir lové
Où depuis tant d'années somnolent mes secrets
Parfois j'ai le désir d'actionner son fermoir
Et bien des souvenirs me reviennent en mémoire

Mon père n'est plus là mais je revois l'image
Quand il m'offrit la joie éclairant mon visage
Et ce porte-monnaie a pour moi grande valeur
Sentimentale pensée habillée de bonheur


2) L'Objet JAN 6,15

C'est un petit cochon, fragile porcelaine
Sa couleur est passée, il est même ébréché
Sur une étagère où nous l'avons perché
On aperçoit de loin son ventre de baleine

Objets inutiles : la chambre en était pleine
Plutôt que les jeter, Danièle les cachait
Après son grand départ, on l'y a repêché
Dans cette chambre aimée, pièce qui était sienne

Et ainsi chaque jour, le regard s'y arrête
S'il jure en cet endroit le souvenir s'y prête
Remontant chaque fois un instant du passé

Tant que nous, nous vivrons, depuis son étagère
Il sera le gardien de notre vieux foyer
Où elle faisait partie des joies et des misères...



3) L'appel tribal..... JOJO 7,1

Un petit pendentif à tête d' éléphant
De l'Ivoire sculpté serti de cuivre blanc
Le gage reçu en brousse d' un Pére Blanc
Un soir aprés un laborieux accouchement

Il me parle de la VIE , d'un homme ,d'un enfant
Que sont-ils devenus aprés tout ce temps
Le gaillard couve-t-il du regard le vieillard
Sous le baobab géant peuplé de grimoires

Il me parle d'AMOUR pour un pays lointain
Incité par une voix à repousser la faim
A être précepteur et leur offrir le coeur
D'une nature hostile si fertile en valeurs

Pendu au bout d'une peau de cordelette
L'éléphant est protection , une amulette
Je crois en son pouvoir à éloigner le mal
Je l'écoute et j'entends barir l'appel tribal.....




4) Soldat de plomb REGIS 6,3

Je ne suis qu’un soldat de plomb
Que l’on oublie, que l’on déplace
Un souvenir que l’on remplace
Je ne suis qu’un soldat de plomb


Misère de moi qui ne suis rien
Qu’un militaire de salon
Un prisonnier de l’incertain
Un général sans ses galons


Derrière ma vitre je défile
Au milieu des objets sans nom
J’oublie le sort qui se faufile
Je reste seul et sans raison


Mais quand tes yeux sur moi se posent
Mon cœur revit, il fait des bonds
Je me libère et tout explose
Je suis le roi des fanfarons


J’aimerai tant livrer bataille
Mais je suis seul et sans canon
Criez pour moi sur les murailles
Je ne suis qu’un soldat de plomb



5) Collier JULIETTE99 6,25

Ce collier,
Que je porte depuis des années,
M'est inutile,
Dans ce monde hostile,
Et pourtant,
Je l'est depuis enfant,
Ce collier est comme un miroir,
C'est là où est toute mon histoire,
Quand je me regarde dans cette glace,
tout me revient en face,
Il y a ces drames,
Que je ne veux pas garder dans mon âme,
qui sont restés gravés,
dans ce simple collier,
Qui ne me sert à rien,
mais je suis sûre que c'est là que se trouve mon destin,
Dans ce petit pendentif,
encré d'or massif,
Et même s'il ne décide pas de mon bonheur,
Je le garderais quand même près de mon coeur...



6) Le galet presse-papiers... JOJO 7,3
Si je vous dis la mer , son bleu ,ses golfs clairs
Celle au goût de vacances du soleil en lumiére
De nos jours elle n'est plus cet immense mystére
Qui ne la connait pas dans ses années premiére

Pour la fillette que j'étais ,la mer est un galet
Un bout de pierre , un caillou , un trésor ramassé
La premiére fois où mes pieds ont barboté
Dans le château de sable que je venais d'ériger

Un galet plat où ma menotte a peind ses dessins
Du bleu du jaune du rouge des volatiles marins
Le début d'une pensée vers d'inconnues contrées
Premiére vue sur la mer devenue presse-papiers

Un souvenir tendre que n'efface nulle marée
Et s'il m'arrive d'entre les doigts le dépoussiérer
Une chaleur conduit aux visages disparus ,aimés
Un presse -livre ,le roman de mes jeunes années....


7 ) Les vieux livres Médaille de bronze
PERLEBELLAS 7,65
Ce ne sont que quelques livres
Un héritage de mon papé
J’y ai parcouru ma joie de vivre
Mon cœur y est resté accroché

Des pages imaginaires
Non illustrées mais colorisées
Il m’a souvent conté naguère
La poésie enfin fut née

Les couvertures sont merveilleuses
Les rimes et les vers inventés
Mes yeux les ont parcourues radieuses
Et ma passion s’est déclenchée

J’écoutais des journées entières
Lorsqu’il me les énumérait
Tout devenait si clair
Les pages pour moi vivaient

J’y ai entrevu la lumière
Les arbres et la rose trémière
Entendu les animaux parler
Le vent sur les vagues respirait

Je garde précieusement les ouvrages
Comme un trésor, un joyau
A lui qui m’a donné cette hargne en affinage
De bien vieux livres, mais un si beau cadeau

Objets non encombrants
Que je préserve tels des diamants
Un héritage d’un être cher
Celui de mon papé, mon grand-père



8) Mélancolie , au son d'une boîte à musique !!
LOLAVRAIE 7,4

La nuit ne pose plus mes lourdes paupières
Seul mon cœur bat Ô tendres souvenirs
J’entrebâille la boîte à musique ce lien avec ma mère
Et la petite danseuse étoile tourne et vole mes soupirs

Je me souviens de ce présent qui est inestimable
Celui qui berce tant de joies et tant de chagrins
Elle compte les rires , elle conte des blagues
Quand la mélodie s'enrouille à mi chemin

Elle a pris de l'âge et je ressens sa fatigue
Le velours vermeil de ce coffret n'est plus de toute jeunesse
Mais il fait que me nuits soient douces et naviguent
Vers ces lieux enchanteurs qui sommeillent en moi Ô tristesse

Elle recèle mes secrets , une lettre , une fleur parfumée
Tout ce qui s'enfouit au fond de soi restent éveiller
Les biens les plus précieux fait d'amour ; d'ecchymoses
Tout ce qui ne se dit jamais ,seul le cœur un jour en dispose



9) Le bout de papier LACRYMASULTIME 7


Au déménagement de cette solitude
J'ai posé sous mes lèvres ce bout de papier
Qui trônait à l'arrière d'un miroir usé
Le plus beau souvenir de notre multitude

Ce léger carton fin aux bords bien arrondis
Au lien de nos deux mains que nous avons serrées
Il nous donne le temps où l'amour a duré
Et de ce que pour toi, un jour, il a fini !

Sur les mots imprimés, je lis les souvenirs
Quelques lieux de là-bas où je t'ai vue en larmes
Quelques heures de toi à tomber sous le charme
Un début de ce que nous ne pouvions finir

Et je revois ce banc où tu t'étais assise
Tout en me regardant partir loin de ton cœur
Ton visage a glissé au fil de mon bonheur
Comme la communion qu'on se donne à l'église

Petit bout de papier, petit morceau de nous
Je l'avais composté en pensant à demain
Juste avant de partir dans ce tout premier train
Qui scellait notre amour d'un si beau rendez-vous



10) Fiat Lux JPdeLILLE 6,35
A force de travail
Dont ils étaient tous fiers
Ils ont creusé la terre
Au fond de ses entrailles

Des montagnes noircies
En sont le témoignage
On les nomme terrils
Depuis le fond des âges

Grâce leur soit rendue
De cette vie si dure
Que leur mémoire perdure
N’en demandent pas plus

Après tous ces dommages
Des musées pour hommage
Que la maladie souvent
Triste réalité
Empêche les survivants
De venir visiter

Parmi les traces ultimes
De leur dure retraite
Je garde, « bricole » intime
Issue d’un mien ancêtre
Une lampe de mineur
Qui donna sa lueur
Et qui, peut être aussi
Sauva des vies

Plus rien elle n’éclaire
Mais reste dans notre vie
Plus lumineuse et claire
Qu’un phare d’Alexandrie

Transmise de père en fils
C’est l’histoire d’une vie
Cette lampe inutile
Inutile ?



11) Le prêtre DJAMEL 4,87

J'ai eu tellement l'habitude de le voir,
Naïf, assis sur ce qui lui reste de son pot.
Les mains sur ses genoux, en quête de repos,
Etant occupé, j'aimerai bien le croire.

Sa soutane retroussée sur sa blanche peau,
Il est là, bien à son aise le long des saisons.
Pas pour des orémus, ni pieuses oraisons,
Avec sa posture, l'air d'un vieux crapaud.

Le prête a beaucoup à faire en ces temps,
Et bien, les fidèles attendront un instant!
Ce qui fait, le rattache à notre chère terre.

Pudique à ma vue, il me tourne le dos;
Ce bibelot, qu'on me l'a offert en cadeau.
M'enseigne qu'on est semblable à nos compères.

Au petit coin, humilié nul ne fait le beau.

c'est pourquoi,j'ai tant dégard et admiration;
N'allez pas lui monter une conspiration,
Regardez ces bonnes soeurs en contemplation,
Cachées entre mes pieds et versification.


12) Aussi le temps s’arrête. MEDAILLE D'OR
FIL2FER 7,9


J’ai, au fond d’un écrin,
Ta vieille montre usée,
Qui s’est tant amusée,
A compter grain à grain
Ton temps…

Mais qui ne compte plus,
Ni douze, ni soixante,
Ni deux quarts qui font trente,
Ou font le temps perdu.
Pourtant …

Tout autour du cadran
L’aiguille des secondes
Ne danse plus la ronde
Ne bouge plus d’un cran.
Pourtant…

Son temps, mit au mitard,
Au puits de la patience,
Veut le monde en avance
Ou bien fort en retard.
Pourtant…

Souvent, tout doux, tout doux,
Ce souvenir m’effleure.
Toujours, à la même heure
Nous avons rendez-vous.
Alors…

Qu’importe que l’objet
N’ait d’heure juste qu’une
Ou son temps dans la lune.
Grâce à ta montre j’ai
De l’or…

J’y lis sur son cadran
Toute ta fin du monde
Ta dernière seconde
Et puis celle d’avant,
D’avant…

J’y vois tout ton repos
L’instant de la défaite.
C’est vrai ! Le temps s’arrête,
Car le dernier drapeau
Est blanc…

J’y trouve un temps d’ailleurs.
Et ne pouvant rien contre
J’ai caché dans ta montre
Mes battements de cœur
Mais sais…

Qu’un début, une fin
Permettent qu’on mesure,
De tout neuf à l’usure,
Ce temps, qui est soudain
Passé.


13) Les chouettes histoires MEDAILLE D'ARGENT
PATOUNETTE 7,85


Maître hibou contes nous les chouettes
Histoires , ce soir à la douceur de l'âtre ,
Les précieuses de Mireille ont l'âme poète
Chut ! elles entrent en scène comme au théâtre...


En ouvrant la machine malle à trucs
Les souvenirs se redessinent ,
Sous l'oeil jaune de l'empaillé grand-duc
Les miniatures n'ont plus grise-mine .


Objets trop âgés et oubliés
Sous une grande toile d'araignée
Bibelots et colifichets anciens et usagés ,
Tant de trésors encombrent le grenier.


Couverts d'une blanche poussière
Fragances poudrées de naphtaline ,
Renfermant les histoires datant d'hier
Insolites voyages...Du Pérou ou bien de Chine ?


Qu'ils soient en vitrine ou sur l'étagère
Ils font partis de nous de rouille au vert-de-gris
Mes vieux machins...sans prendrent l'air
Bien qu'inanimés ils ont toujours une vie .


Un rituel mystique oubliant les tracas
Je me remémore cette époque d'avant
Ce passage en revue je ne m'en lasse pas !
Pour un instant je redeviens un enfant...


Un grand merci pour votre participation, je compte sur votre fidélité pour mon prochain concours qui débutera le 12 février, en attendant je vous invite à vous rendre sur la page de Lys pour son nouveau concours "Un si grand amour"
A bientôt!
 

janu

Maître Poète
#2
Chercher quoi
Ne pas rester coi
Dans le futile
Ou bien l'inutile...

On s'y attellera !
Bises à toi
 

iboujo

Maître Poète
#3
Un surplus de nécessaire .....une vraie richesse intérieure ..."je me souviens ! il me rappelle !..."
merci Mumu pour ton initiative
bisous jojo
 

lilasys

Maître Poète
#12
c'est un sujet magnifique ,,j'adore ,il inspire tant de choses que nous avons dans notre coeur nos mains ,,et là nous avons l'occasion de le dire ,
gros bisous à tous ,,et merci murielle pour cette merveilleuse idée
 

janu

Maître Poète
#13
Et pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître...
Je viens de lire : quels talents et sur un sujet
qui me paraissait difficile : Déja un grand bravo à tous les participants...
Amicalement
 

lilasys

Maître Poète
#16
je joue plus c'est trop beau!!! ,rhoo que c'est beau
chapeau bas les ami'es ,
voter pour moi, ;;non je supplie pas c'est oun ordré ;;ou vous allez vous souvenir de votre dernier objet ,,un baton oui pour les coup ,mdr
gros bisous à tous j'adore ce sujet

bravo impressionnant
 

iboujo

Maître Poète
#19
Phil il va faloir te tuer ...tu es indécrottable...eune vrai perle du Nord mon chichon euh ! non mon chicon.."mon endive" si vous ne comprenez pas tertousse !!
Bravo à toutes et tous ..jojo
 

lyseron

Je reviens de loin, mais je ne vous oublie pas....
Membre du personnel
#20
Vraiment de très belles lectures, j'ai adoré, bravo ! poètes de qualité....Félicitations aux médaillés....Bisous et rendez-vous sur la page de mon concours....Lys