Ahmad Shah Massoud... Mon héros.
Tu es né dans ce beau pays, qu'était l'Afghanistan,
Où poussaient des fruits, pommes, raisins, abricots
Et des mûres... dont tu étais si friand.
Oasis prospères au milieu des montagnes arides,
Eden de la bible, tout est devenu un grand vide.
Le commerce d'émeraudes, de lapis-lazuli
A fait place au chaos... dans ton beau pays.
Toi...Massoud... "le Lion du Panshir"
Que de charme et de charisme, tu avais.
Tu étais le seul capable d'en finir,
Contre ces talibans, prêts à anéantir le monde entier.
Tu étais venu à bout de quinze années de guerre
Contre la grande Armée Rouge... seul pour les déjouer.
Mais... tu peux me dire... qui s'en souvient naguère ?
Les Russes... pour ta droiture et le respect envers leurs prisonniers.
Ton Pakol de laine beige, posé à l'arrière de la tête,
Barbe fine sur ton visage émacié par des années de maquis,
Tu prônes tes idées et théories au milieu des tiens,
Sérieux, curieux, et parfois plaisantin.
Mais ton ouverture d'esprit et ta stratégie
Etaient le dernier rempart contre cette folie qui nous guette.
En avril 2001... toi l'Afghan... le résistant devant l'intégrisme,
Tu aurais aimé trouver un peu d'aide chez nous, et de civisme.
Même si quelques-uns t'ont apporté amicalement leur soutien,
Ta déception se verra dans ton regard acier, au Parlement Européen.
Matignon et l'Elysée ont perdu à jamais
L'honneur de te serrer la main... et t'ont condamné...
Toi l'amateur de poésie, d'échecs et de littérature
On t'a abandonné... à ton triste destin obscur...
9 septembre 2001... tu nous as quittés...
Deux kamikazes t'ont assassiné.
Mais l'Amérique et l'Europe... ce crime ont commandité.
Devant la recrudescence des talibans, qu'ont-ils maintenant à proposer ?
Ton regard intense et doux
Sera toujours dans ma mémoire.
Et grâce à tes fidèles amis
Reza, Michael Barry, Christophe de Ponfilly,
J'ai pu connaître, et le monde entier aussi... mieux ton histoire.
Mais c'est trop tard......Ce monde est devenu fou...
Repose en paix
Dans ton mausolée
Dans cette terre que tu aimais tant
AFGHANISTAN
ton ami Reza, que j'ai eu la chance de rencontrer par deux fois, à des conférences sur la paix, a dit :
on peut tuer un homme, briser son corps, anéantir sa chair
mais on ne peut tuer sa pensée...
Tu es né dans ce beau pays, qu'était l'Afghanistan,
Où poussaient des fruits, pommes, raisins, abricots
Et des mûres... dont tu étais si friand.
Oasis prospères au milieu des montagnes arides,
Eden de la bible, tout est devenu un grand vide.
Le commerce d'émeraudes, de lapis-lazuli
A fait place au chaos... dans ton beau pays.
Toi...Massoud... "le Lion du Panshir"
Que de charme et de charisme, tu avais.
Tu étais le seul capable d'en finir,
Contre ces talibans, prêts à anéantir le monde entier.
Tu étais venu à bout de quinze années de guerre
Contre la grande Armée Rouge... seul pour les déjouer.
Mais... tu peux me dire... qui s'en souvient naguère ?
Les Russes... pour ta droiture et le respect envers leurs prisonniers.
Ton Pakol de laine beige, posé à l'arrière de la tête,
Barbe fine sur ton visage émacié par des années de maquis,
Tu prônes tes idées et théories au milieu des tiens,
Sérieux, curieux, et parfois plaisantin.
Mais ton ouverture d'esprit et ta stratégie
Etaient le dernier rempart contre cette folie qui nous guette.
En avril 2001... toi l'Afghan... le résistant devant l'intégrisme,
Tu aurais aimé trouver un peu d'aide chez nous, et de civisme.
Même si quelques-uns t'ont apporté amicalement leur soutien,
Ta déception se verra dans ton regard acier, au Parlement Européen.
Matignon et l'Elysée ont perdu à jamais
L'honneur de te serrer la main... et t'ont condamné...
Toi l'amateur de poésie, d'échecs et de littérature
On t'a abandonné... à ton triste destin obscur...
9 septembre 2001... tu nous as quittés...
Deux kamikazes t'ont assassiné.
Mais l'Amérique et l'Europe... ce crime ont commandité.
Devant la recrudescence des talibans, qu'ont-ils maintenant à proposer ?
Ton regard intense et doux
Sera toujours dans ma mémoire.
Et grâce à tes fidèles amis
Reza, Michael Barry, Christophe de Ponfilly,
J'ai pu connaître, et le monde entier aussi... mieux ton histoire.
Mais c'est trop tard......Ce monde est devenu fou...
Repose en paix
Dans ton mausolée
Dans cette terre que tu aimais tant
AFGHANISTAN
ton ami Reza, que j'ai eu la chance de rencontrer par deux fois, à des conférences sur la paix, a dit :
on peut tuer un homme, briser son corps, anéantir sa chair
mais on ne peut tuer sa pensée...