CIMETIERE
Je marche entre les tombes
Dans ce silence pesant,
S’envole une colombe
Dans un vol hésitant.
Sur les stèles, des inconnus
Gravé pour l’éternel,
Une vie qu’ils ont vécu
Pour un destin sans pluriel.
Des existences disparues
Enfouies dans les mémoires,
Mais qui seront perdues
A jamais pour l’histoire.
Reste quelques noms encore
Gravé comme dans un soupir,
Unique souvenir des morts
Pour pouvoir se recueillir.
On ressent en ces lieux
Un calme si reposant,
Pas un sentiment d’adieu
Mais un murmure espérant.
J’erre dans ce monde irréel
Perdu dans mes pensées,
Qui me mène à la stèle
De ma fille bien aimé.
Tu es partie bien trop tôt
Et tu manques à ma vie,
Je n’ai plus aucuns mots
Mon cœur a été détruit.
Sous ton marbre noirci
Tu reposes avec mes regrets,
Pour une sorte de survie
Que tu viens parfois hanter.
W.L.
29/09/2016
Mes textes sont protégés et déposés sur "dépôt numérique"
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