Ciel d'hiver
Qui es-tu ciel porteur de chauds messages
Aux mille et cent visages, doux comme un félin
Aussi grave que tous destins veillant sur vélin
En cet hiver juste arpenté, sans bleuissage ?
La terre porte ton manteau grêlé de paresse
La nature revêtue de neige en flocons immaculés,
Les êtres, à toi, s’aimantent à ton image sans reculer,
Les bêtes sont rentrées à l’abri de ta caresse !
A bâtons rompus les arbres fouillent l’harmonie,
Tendent leurs bras blancs éperdus aux cimes, enchaînés
Sous l’effroi de la bise pleure le froid déchaîné
Bourrasques d’ouragans ont sorti leur symphonie.
Ô que tout ce néant parle au creux de mon Âme !
La beauté cachée est plus belle encore devant ce buvard
Qu’aujourd’hui tu nous tends, il est si bavard
C’est au son du « corps » que renouveau chante en gammes !
Polymnie2
Quel dommage, je me suis trompé de rimes
croisées entre quatrain pour le concours!
Je râle contre moi!
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