[FONT=Verdana, sans-serif][FONT=Verdana, sans-serif]Certains pères dans les foyers sont présents
D'autres en sont trop souvent absents
Il y en a qui, malheureusement, trop tôt sont partis
Et il y a ceux qui avant ta naissance se sont enfuis
Toi, tu as simplement choisi . . .
Depuis notre enfance
Déjà il nous manquait ta présence
A mon frère et moi
Celle qui forgerait notre respect pour toi
Lorsque Maman et toi vous avez divorcés
J'ai tout de suite compris que rien ne pourrait de nouveau vous rapprocher
Du haut de mes douze ans
J'ai mûri trop tôt pour une enfant
Mais le plus difficile a été de vous voir refaire vos vies
Maman avec lui
Toi avec elle
Et de se sentir piégés comme un oiseau sans ailes
Lui nous détestait
Lui tu le connaissais
Mais pourtant tu n'as jamais rien fait
Pour que cet alcoolique nous fiche la paix
De ton côté ce n'était guère mieux
Une femme attiré par l'argent
Veuve avec déjà trois enfants
Que tu vénérais comme des dieux
Et nous dans tout ça ?
Nous ils nous ont accusé de vol
Nous ils nous ont rabaissés plus bas que le sol
Nous pour toi, c'était comme si on n'existait pas
Tu as même été nous accuser
Dans nos chaussettes l'argent de le cacher
Tes mots m'ont profondément blessée
Bien plus que tu ne pourrais l'imaginer
Puis lorsque c'est moi qui ai réellement été volé
Tu ne m'as pas crue et m'as dit que je l'avais imaginé
Que chez ma mère j'avais dû l'oublier
Mais moi je savais bien que c'était chez toi que je l'avais emmené
Ma chambre, avec une de ses filles d'un an ma cadette je la partageais
Mes posters elle les a déchirés
Mes étagères dans le placard
Se sont réduites à un simple tiroir
Cette femme, de notre maison
Elle a cherché à nous évincer
Sans que personne n'arrive à te faire entendre raison
Petit à petit elle y est arrivée
Dis, si tu ne le fais pas
Qui nous protègera ?
Qui nous défendra ?
Pas toi en tout cas . . .
Tu as fini par vendre cette maison à laquelle je tenais tant
Elle qui recelait tout de même tant de souvenirs poignants
Le jour même de la signature tu me l'as annoncé
De me le dire feignant d'avoir oublié
Envers nous tu as beaucoup manqué de déférence
Pas une seule fois tu n'as pris notre défense
Si c'est ça se comporter en père
Sache alors que tu as de quoi être fier
Un jour, Maman t'a posé une question : Entre nous, tes enfants, et eux, qui garderais-tu ?
Sans hésiter une seule seconde tu as répondu
Que ta vie de couple tu la préférais à ta vie de père
Et que toi aussi tu avais droit au bonheur
Tu abandonnes ta chair et ton sang
Tu préfères vivre heureux avec eux
Mais nous, nous étions tes enfants
Maintenant, tu dis que les tiens ce sont eux
Depuis le mois d'Octobre je n'ai pas de nouvelles
Mais ne compte pas qu'un jour je t'appelle
Si à moi un tant soit peu tu tenais
C'est toi qui m'en demanderais
Sache que depuis Février je n'ai plus d'emploi
Que pour moi c'est très très dur financièrement
Mais que je préfère perdre mon appartement
Plutôt que de te demander de l'aide à toi
Tu vois, ton choix est fait
Je sais que je n'ai pas à te juger
Mais maintenant n'oublie jamais
Qu'entre nous tout est terminé
Sache que dans mon cœur
Pour toujours tu es mort
De statut de père tu passes à celui de géniteur
Sans aucun espoir de retour en arrière
[FONT=Verdana, sans-serif][FONT=Verdana, sans-serif]
Adieu, Papa . . .
[FONT=Verdana, sans-serif][FONT=Verdana, sans-serif]
Ce mot, c'est bien la dernière fois
Pus jamais je ne le prononcerai
Plus jamais tu ne l'entendras
Car pour moi il n'a désormais plus aucun intérêt
Nous t'avons aimé
Tu nous as rejetés
Il est trop tard pour d'éventuels regrets
On ne sait jamais, si un jour tu en avais . . .
~ * ~ * ~ * ~ * ~ * ~
Ces mots, depuis longtemps ils étaient bloqués,
Mais maintenant qu'ils sont sortis, je me sens soulagée.
Il ne me reste maintenant plus qu'une chose à faire,
La plus difficile,
Ces mots, c'est en face que je dois te les dire . . .
D'autres en sont trop souvent absents
Il y en a qui, malheureusement, trop tôt sont partis
Et il y a ceux qui avant ta naissance se sont enfuis
Toi, tu as simplement choisi . . .
Depuis notre enfance
Déjà il nous manquait ta présence
A mon frère et moi
Celle qui forgerait notre respect pour toi
Lorsque Maman et toi vous avez divorcés
J'ai tout de suite compris que rien ne pourrait de nouveau vous rapprocher
Du haut de mes douze ans
J'ai mûri trop tôt pour une enfant
Mais le plus difficile a été de vous voir refaire vos vies
Maman avec lui
Toi avec elle
Et de se sentir piégés comme un oiseau sans ailes
Lui nous détestait
Lui tu le connaissais
Mais pourtant tu n'as jamais rien fait
Pour que cet alcoolique nous fiche la paix
De ton côté ce n'était guère mieux
Une femme attiré par l'argent
Veuve avec déjà trois enfants
Que tu vénérais comme des dieux
Et nous dans tout ça ?
Nous ils nous ont accusé de vol
Nous ils nous ont rabaissés plus bas que le sol
Nous pour toi, c'était comme si on n'existait pas
Tu as même été nous accuser
Dans nos chaussettes l'argent de le cacher
Tes mots m'ont profondément blessée
Bien plus que tu ne pourrais l'imaginer
Puis lorsque c'est moi qui ai réellement été volé
Tu ne m'as pas crue et m'as dit que je l'avais imaginé
Que chez ma mère j'avais dû l'oublier
Mais moi je savais bien que c'était chez toi que je l'avais emmené
Ma chambre, avec une de ses filles d'un an ma cadette je la partageais
Mes posters elle les a déchirés
Mes étagères dans le placard
Se sont réduites à un simple tiroir
Cette femme, de notre maison
Elle a cherché à nous évincer
Sans que personne n'arrive à te faire entendre raison
Petit à petit elle y est arrivée
Dis, si tu ne le fais pas
Qui nous protègera ?
Qui nous défendra ?
Pas toi en tout cas . . .
Tu as fini par vendre cette maison à laquelle je tenais tant
Elle qui recelait tout de même tant de souvenirs poignants
Le jour même de la signature tu me l'as annoncé
De me le dire feignant d'avoir oublié
Envers nous tu as beaucoup manqué de déférence
Pas une seule fois tu n'as pris notre défense
Si c'est ça se comporter en père
Sache alors que tu as de quoi être fier
Un jour, Maman t'a posé une question : Entre nous, tes enfants, et eux, qui garderais-tu ?
Sans hésiter une seule seconde tu as répondu
Que ta vie de couple tu la préférais à ta vie de père
Et que toi aussi tu avais droit au bonheur
Tu abandonnes ta chair et ton sang
Tu préfères vivre heureux avec eux
Mais nous, nous étions tes enfants
Maintenant, tu dis que les tiens ce sont eux
Depuis le mois d'Octobre je n'ai pas de nouvelles
Mais ne compte pas qu'un jour je t'appelle
Si à moi un tant soit peu tu tenais
C'est toi qui m'en demanderais
Sache que depuis Février je n'ai plus d'emploi
Que pour moi c'est très très dur financièrement
Mais que je préfère perdre mon appartement
Plutôt que de te demander de l'aide à toi
Tu vois, ton choix est fait
Je sais que je n'ai pas à te juger
Mais maintenant n'oublie jamais
Qu'entre nous tout est terminé
Sache que dans mon cœur
Pour toujours tu es mort
De statut de père tu passes à celui de géniteur
Sans aucun espoir de retour en arrière
[FONT=Verdana, sans-serif][FONT=Verdana, sans-serif]
Adieu, Papa . . .
[FONT=Verdana, sans-serif][FONT=Verdana, sans-serif]
Ce mot, c'est bien la dernière fois
Pus jamais je ne le prononcerai
Plus jamais tu ne l'entendras
Car pour moi il n'a désormais plus aucun intérêt
Nous t'avons aimé
Tu nous as rejetés
Il est trop tard pour d'éventuels regrets
On ne sait jamais, si un jour tu en avais . . .
~ * ~ * ~ * ~ * ~ * ~
Ces mots, depuis longtemps ils étaient bloqués,
Mais maintenant qu'ils sont sortis, je me sens soulagée.
Il ne me reste maintenant plus qu'une chose à faire,
La plus difficile,
Ces mots, c'est en face que je dois te les dire . . .