C'est trop tard pour verser des larmes
Maintenant qu'ils ne sont plus là
Trop tard, retenez vos larmes
Trop tard, ils ne les verront pas.
Car c'est du temps de leur vivant
Qu'il faut aimer ceux que l'on aime
Car c'est du temps de leur vivant
Qu'il faut donner à ceux qu'on aime.
Ils sont couchés dessous la terre
Dans leurs maisons froides et nues
Où n'entrera plus la lumière
Où plus rien ne pénètre plus.
Que feront-ils de tant de fleurs
Maintenant qu'ils ne sont plus là
Que feront-ils de tant de fleurs
De tant de fleurs à la fois ?
Alliez-vous leur porter des roses
Du temps qu'ils étaient encore là ?
Alliez-vous leur porter des roses ?
Ils auraient préféré, je crois,
Que vous sachiez dire je t'aime,
Que vous leur disiez plus souvent
Ils auraient voulu qu'on les aime
Du temps, du temps de leur vivant.
Les voilà comme des statues
Dans le froid jardin du silence
Où les oiseaux ne chantent plus
Où plus rien n'a plus d'importance.
Plus jamais ne verront la mer
Plus jamais le soir qui se penche
Les grandes forêts en hiver
L'automne rousse dans les branches.
Mais nous n'avons que des regrets
Mais nous n'avons que des remords
Mais ils ne le sauront jamais
Ils n'entendent plus... C'est trop tard...
Barbara
Comme ce texte est difficile... J'ajoute cette douceur
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Ils sont partis sur une autre sphère
Baignée de tant de célestes lumières
Que jamais, Ô ! Jamais Gaïa
Dans ses frontières, ne verra.
Ils sont partis sur une autre sphère
L'âme baignée de douces lumières ...
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