Ces ombres noires.
J'ai jeté mes espoirs aux sillons de glaise,
Ma silhouette les domine du haut de la falaise.
Irrigués de sang d'innocents et de larmes,
J'ai refusé vengeance, j'ai pas pris d'arme.
Je n'étais jamais un lâche que je sache,
Quiétude est un bien précieux qu'on arrache...
Beaucoup de routes emmènent droit en enfer;
Mais une seule au paradis, comment faire?
Se taire quand il faut hurler, hurler quand on se tait.
Je me demande au fond de moi où tu étais?
Quand tous ces petits enfants tremblant de terreur,
Quand seuls leurs parents luttaient contre la laideur,
Ce monstre venu quelque part de la forêt,
Apeuré tout le monde s'est quelque part fourré.
Dans le silence de ces longues nuits froides,
La bête se repaissait de sang jade;
De ses victimes mortes, bien avant leur mort,
Regardant la bête avec un seul remord.
Pourquoi un tel supplice, un tel mérite?
Ces ombres noires, ignorant toute limite.
Qui prônent le maquis pour une noble cause,
Cette folie aveugle niant l'ordre des choses.
Armés de haine, de fusils et de haches,
N'épargnant ni femmes, ni enfants ces lâches.
Je me sens étranger au milieu de mon peuple,
Que d'amères images vives me peuplent!
Au nom de qui ces innocents victimes?
Ceux sont l'ami, voisin, et le plus intime.
Mais par quelle grâce de tels êtres sont touchés?
Pour exhiber avec fierté leurs mains tâchées!
De sang de leurs victimes sous l'atrocité,
Leurs cris retentissent sans écho dans la cité.
Par quel chemin iront-ils trouver quiétude?
Les morts les poursuivront sans lassitude.
Ils goûteront alors seuls à l'amertume,
Cris et images de leur mémoire d'écume.
Se mêlent le jour où la mort se manifeste,
Ce jour-la ils regretteront bien leurs gestes.
Contraints de répondre au seigneur des hommes,
Un châtiment terrible, que je ne nomme.
Leur sera bien réservé à la géhenne,
Leurs cris au supplice, comme des hyènes,
Au milieu des flammes, qui acclament justice,
Dieu punira Satan et ses milices.
21 octobre 2007
J'ai jeté mes espoirs aux sillons de glaise,
Ma silhouette les domine du haut de la falaise.
Irrigués de sang d'innocents et de larmes,
J'ai refusé vengeance, j'ai pas pris d'arme.
Je n'étais jamais un lâche que je sache,
Quiétude est un bien précieux qu'on arrache...
Beaucoup de routes emmènent droit en enfer;
Mais une seule au paradis, comment faire?
Se taire quand il faut hurler, hurler quand on se tait.
Je me demande au fond de moi où tu étais?
Quand tous ces petits enfants tremblant de terreur,
Quand seuls leurs parents luttaient contre la laideur,
Ce monstre venu quelque part de la forêt,
Apeuré tout le monde s'est quelque part fourré.
Dans le silence de ces longues nuits froides,
La bête se repaissait de sang jade;
De ses victimes mortes, bien avant leur mort,
Regardant la bête avec un seul remord.
Pourquoi un tel supplice, un tel mérite?
Ces ombres noires, ignorant toute limite.
Qui prônent le maquis pour une noble cause,
Cette folie aveugle niant l'ordre des choses.
Armés de haine, de fusils et de haches,
N'épargnant ni femmes, ni enfants ces lâches.
Je me sens étranger au milieu de mon peuple,
Que d'amères images vives me peuplent!
Au nom de qui ces innocents victimes?
Ceux sont l'ami, voisin, et le plus intime.
Mais par quelle grâce de tels êtres sont touchés?
Pour exhiber avec fierté leurs mains tâchées!
De sang de leurs victimes sous l'atrocité,
Leurs cris retentissent sans écho dans la cité.
Par quel chemin iront-ils trouver quiétude?
Les morts les poursuivront sans lassitude.
Ils goûteront alors seuls à l'amertume,
Cris et images de leur mémoire d'écume.
Se mêlent le jour où la mort se manifeste,
Ce jour-la ils regretteront bien leurs gestes.
Contraints de répondre au seigneur des hommes,
Un châtiment terrible, que je ne nomme.
Leur sera bien réservé à la géhenne,
Leurs cris au supplice, comme des hyènes,
Au milieu des flammes, qui acclament justice,
Dieu punira Satan et ses milices.
21 octobre 2007
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