C’était le Grand Rêve
Mais aujourd’hui s’y couche une réalité
Ô Céleste ! A nos pieds toute création !
Tu n’offres que délice ou sinon que je meure!
Tout l’univers rayonne en récréation ;
Dès l’éveil matinal l’hilarité demeure
Du simple pré au champ chahutent les couleurs,
Carillonne ta main l’orchestrant sur la sève !
De l’oiseau, l’animal, et jusqu’aux travailleurs,
Parmi l’immensité, un seul regard se lève
Du levant au couchant cheminant sans relâche
Cherche le pain béni enraciné dehors.
Le rêve, pense et songe, ou les deux sans attache !
L’Autre est bien près de l’un ; si je songe, je sors
D’une réalité ; si je pense, j’approche
La vie en ses morceaux sans la voix ni essor,
Sans verso ; son recto dans l’âme sans reproche
Mime l’humanité sans que je m’y accroche ;
C’est l’insondable ciel que mes yeux effilochent
Il est aussi changeant que notre âme est rebelle,
Mais, son immensité dans la juste mesure,
Pour ce souffle de vie assuré sans bretelle,
Ne convient pas à l’homme usant la démesure.
Ô ciel haut ou bien bas à gommer l’horizon
Tu suis le mouvement, le tien sur l’univers,
Selon notre regard, nous filtrons le frisson
Savourant ton essence en guise de revers.
Polymnie2, ce 16 Octobre 2019
écrit en novembre 2016
Mais aujourd’hui s’y couche une réalité
Ô Céleste ! A nos pieds toute création !
Tu n’offres que délice ou sinon que je meure!
Tout l’univers rayonne en récréation ;
Dès l’éveil matinal l’hilarité demeure
Du simple pré au champ chahutent les couleurs,
Carillonne ta main l’orchestrant sur la sève !
De l’oiseau, l’animal, et jusqu’aux travailleurs,
Parmi l’immensité, un seul regard se lève
Du levant au couchant cheminant sans relâche
Cherche le pain béni enraciné dehors.
Le rêve, pense et songe, ou les deux sans attache !
L’Autre est bien près de l’un ; si je songe, je sors
D’une réalité ; si je pense, j’approche
La vie en ses morceaux sans la voix ni essor,
Sans verso ; son recto dans l’âme sans reproche
Mime l’humanité sans que je m’y accroche ;
C’est l’insondable ciel que mes yeux effilochent
Il est aussi changeant que notre âme est rebelle,
Mais, son immensité dans la juste mesure,
Pour ce souffle de vie assuré sans bretelle,
Ne convient pas à l’homme usant la démesure.
Ô ciel haut ou bien bas à gommer l’horizon
Tu suis le mouvement, le tien sur l’univers,
Selon notre regard, nous filtrons le frisson
Savourant ton essence en guise de revers.
Polymnie2, ce 16 Octobre 2019
écrit en novembre 2016
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