J’avançais sous les frondaisons
Qui déjà cachaient l’horizon
Et dans cette sylve très sombre
Vrombissaient des insectes en nombre
Les oiseaux plaquaient des accords
Moi j’étais tout à mes efforts…
Arrivé au bord de l’étang
Berge sableuse seulement
Retour d’une grande lumière
Et le soleil m’a ébloui
J’ai d’abord cligné des paupières
Devant ce mirage, ébahi !
Des jeunes filles étaient bien nues
Et toutes ces belles inconnues
Jouaient debout au bord de l’eau
Riant à gorges déployées
Devant ma mine très effarée
Entre l’incongru et le beau
L’une d’elles m’a apostrophé
Dans un Français des plus parfaits
« Ici on ne gêne personne
Et on campe tout à côté
Les garçons sont allés pêcher
On peut se baigner l’eau est bonne… »
Ce n’était pas un sortilège
Et pour moi pas un sacrilège :
De la beauté au naturel…
Avant de les laisser en rade
J’y suis allé de ma tirade
Part belle pour leur rituel !
Jan
["çà n'écorche point l'oeil".]
Qui déjà cachaient l’horizon
Et dans cette sylve très sombre
Vrombissaient des insectes en nombre
Les oiseaux plaquaient des accords
Moi j’étais tout à mes efforts…
Arrivé au bord de l’étang
Berge sableuse seulement
Retour d’une grande lumière
Et le soleil m’a ébloui
J’ai d’abord cligné des paupières
Devant ce mirage, ébahi !
Des jeunes filles étaient bien nues
Et toutes ces belles inconnues
Jouaient debout au bord de l’eau
Riant à gorges déployées
Devant ma mine très effarée
Entre l’incongru et le beau
L’une d’elles m’a apostrophé
Dans un Français des plus parfaits
« Ici on ne gêne personne
Et on campe tout à côté
Les garçons sont allés pêcher
On peut se baigner l’eau est bonne… »
Ce n’était pas un sortilège
Et pour moi pas un sacrilège :
De la beauté au naturel…
Avant de les laisser en rade
J’y suis allé de ma tirade
Part belle pour leur rituel !
Jan
["çà n'écorche point l'oeil".]