Ai-je tant pensé à Verlaine ?
A ces sanglots longs, ces violons
Pour que comme les feuilles souveraines
Je m’écroule, en marasme, dans les creux sillons ?
Les nuances, les dégradés hypocrites,
Ces splendeurs ne sont que l’œuvre trompeuse
D’une saison charnière qui, par un affreux plébiscite,
Marque la fin d’une saison amoureuse.
L’été perd de ses couleurs
Comme on perd son insouciance juvénile,
Tout commence par une quelconque douleur
Avant que dans les souvenirs, se perde l’idylle.
Comme le soleil, la chaleur s’enfuit
Etouffée, lâche, et peureuse.
D’un pas discret et infini
Se moque d’une fin malheureuse.
On se rhabille, malhabiles, frémissant,
Comme on rhabille nos pensées d’artificiel,
De routine superficielle, esquissant
Un sourire conventionnel.
Que n’ai-je pas tant toisé
Ces magnifiques allées
D’arbres crachant, épuisés
Leur dernières beauté !
A ces sanglots longs, ces violons
Pour que comme les feuilles souveraines
Je m’écroule, en marasme, dans les creux sillons ?
Les nuances, les dégradés hypocrites,
Ces splendeurs ne sont que l’œuvre trompeuse
D’une saison charnière qui, par un affreux plébiscite,
Marque la fin d’une saison amoureuse.
L’été perd de ses couleurs
Comme on perd son insouciance juvénile,
Tout commence par une quelconque douleur
Avant que dans les souvenirs, se perde l’idylle.
Comme le soleil, la chaleur s’enfuit
Etouffée, lâche, et peureuse.
D’un pas discret et infini
Se moque d’une fin malheureuse.
On se rhabille, malhabiles, frémissant,
Comme on rhabille nos pensées d’artificiel,
De routine superficielle, esquissant
Un sourire conventionnel.
Que n’ai-je pas tant toisé
Ces magnifiques allées
D’arbres crachant, épuisés
Leur dernières beauté !