Le vent se levait, plus intense que jamais,
Gonflant sa robe blanche, ses cheveux emmêlés.
Les prairies mugissaient et le tonnerre grondait,
Sous les branches d’ébène elle s’assied, abritée
Une fleur dans ses cheveux, modeste prestige,
Semblait de son enfance l’unique heureux vestige.
Les profonds cernes sous ses yeux de la mort figent
L’ombre menaçante qui, sa candeur, fustige
Dans ses sombres yeux emplis de désespoir,
Aucune peur ne peut se laisser voir.
Au milieu des vents son corps se laisse choir,
Brandissant de ses yeux l’impénétrable noir.
Enfance perdue, aux tempêtes abandonnée,
Emportait à peine née dans ses noires beautés
Qui semble ne plus pouvoir cette enfant effrayer
Mais plutôt dans l’oublie tout entière l’attirée...
Gonflant sa robe blanche, ses cheveux emmêlés.
Les prairies mugissaient et le tonnerre grondait,
Sous les branches d’ébène elle s’assied, abritée
Une fleur dans ses cheveux, modeste prestige,
Semblait de son enfance l’unique heureux vestige.
Les profonds cernes sous ses yeux de la mort figent
L’ombre menaçante qui, sa candeur, fustige
Dans ses sombres yeux emplis de désespoir,
Aucune peur ne peut se laisser voir.
Au milieu des vents son corps se laisse choir,
Brandissant de ses yeux l’impénétrable noir.
Enfance perdue, aux tempêtes abandonnée,
Emportait à peine née dans ses noires beautés
Qui semble ne plus pouvoir cette enfant effrayer
Mais plutôt dans l’oublie tout entière l’attirée...