Aux portes du sommeil
Au moment de m'endormir
Je t'imagine près de moi
Une nuit difficile à venir
Une autre nuit sans toi.
Je reste les yeux ouverts
Encore pour un court moment
Encore une image que je perd
Celle de ton visage d'enfant.
Dans le monde de l'inconnu rêve
J'espère t'avoir à mes cotés
Pour avoir, avant le matin, une trève
Un bonheur de trop courte durée.
Ma chandelle éteinte, flamme usée
Je suis prêt au monde des songes
Malgré mes couvertures bien tirées
Souffrance... Que ton absence me ronge.
L'obscure et la lune se tiennent la main
Ils ont en partage la nuit qui arrive
Je dois franchir confiant ce chemin
Qui ne m'apportera que ce que je me prive.
Trop de mélancolie encore me noie
J'en tiens comme coupable cette pluie
Qui me semble imite ta douce voix
Qui dit : dort, il faut que tu m'oublies.
Fin