Aux moissons d'automne.
Quand meurt le soir sur les coteaux
En traînant sa sublime robe
Comme la brume qui dérobe
Le lierre aux tours des hauts châteaux,
J'admire alors sur les rameaux
Le brouillard que sa feuille enrobe
D'une façon, un peu trop snobe
Pour nous laisser voir ses émaux ;
Mais ainsi, amour, va l'automne
Sous l'aubade de l'air qui sonne
Les longues minutes d'aimer,
Que la saison est douce encor
Admirons cet ample décor
Que seul le soleil sait semer...
Daniel Beau le poète rêveur
22 novembre 2021
Inknotpad
Google Chrome
09:40
Quand meurt le soir sur les coteaux
En traînant sa sublime robe
Comme la brume qui dérobe
Le lierre aux tours des hauts châteaux,
J'admire alors sur les rameaux
Le brouillard que sa feuille enrobe
D'une façon, un peu trop snobe
Pour nous laisser voir ses émaux ;
Mais ainsi, amour, va l'automne
Sous l'aubade de l'air qui sonne
Les longues minutes d'aimer,
Que la saison est douce encor
Admirons cet ample décor
Que seul le soleil sait semer...
Daniel Beau le poète rêveur
22 novembre 2021
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