Aussi loin que le vent
Immobiles, statiques dans cette société devenue factice
Tétanisés par la peur d’être montrer du doigt par la soi disant justice
Englués dans les préjugés, les médisances et les mensonges
On ose plus crier tout ce mal être qui nous ronge.
Paralysé, automatisé dans les dettes et la surconsommation
Engraissé par de la nourriture industrielle et les addictions
Alcool, drogues, tabac, sexe, montées d’adrénaline et jeux vidéo
Peu à peu, ce monde illusoire emprisonne ton cerveau.
Aussi loin que le vent, bien au-delà de l’étendue des océans
Laisse tes pleurs salés se mélanger au miens jusqu’au firmament
Pour que Dieu entende les soupirs de ceux qui croient au bonheur
A la douceur des saisons, des sourires et l’éclosion des fleurs.
Cloué au fond de ton canapé à regarder la télévision devenue superficielle
Collé à ton fond d’écran, pianotant sur ton clavier, à croire au virtuel
Tu te délectes de musique, et de divertissements où règne la beauté plastique
Pendant que les savants fous jouent avec nos codes génétiques.
Enchaîné au pouvoir, à la compétition, à la première marche du podium
Tu es prêt à violer le verger de ton ami, de ton voisin pour une pomme
On te fait croire que L’herbe est toujours plus verte dans le pré d’à coté
Tu deviens alors esclave de la convoitise, de l’égoïsme et de la cupidité
Aussi loin que le vent, bien au delà des montagnes enneigées
Sur le toit de monde, avec moi, viens te reposer en toute liberté
Ecoutons ensemble, les voix qui montent des vallées et des déserts
Canalisons dans nos mains jointes, leurs espoirs dans leurs prières.
Figé dans ta voiture à deux cent à l’heure sur l’autoroute du labeur
Tu ne regardes plus le paysage, travailler est ton unique moteur
Pour un sou de plus, pour une victoire de plus, un contrat bien mené
Quitte à assassiner une entreprise et la saigner de tous ses salariés.
Inerte sur ta chaise en lisant le journal, tout devient alors tellement banal
Les meurtres, la course au plus fort, tout ça est désormais normal
Il n’y a que les résultats sportifs qui te font un peu bouger, râler
Si tu penses que l’arbitre a spolié ton équipe préférée.
Aussi loin que le vent, bien au-delà de l’horizon et de l’univers
Dans les profondeurs de l’espace, de la voie lactée et ses poussières
Viens avec moi, envole toi pour dispenser l’amour universel
Dans les confins du néant, découvrir la chaleur de l’éternel.
Du haut de leur sommet, en tirant les ficelles, ils se moquent, complices
Tous ses manipulateurs ont trouvé les failles de l’être humain et ses vices
En créant les guerres, le terrorisme qui peuplent tes nuits d’insomnie
Tu oublies inconsciemment, jour après jour, les vraies valeurs de la vie.
Aussi loin que le vent, aussi loin que ta force intérieure le permet
Ferme les yeux et n’aie aucun regret suis moi, simplement en pensées
Laisse toi inonder par un silence lumineux, un éclat de liberté
Et retrouver, ceux qui comme nous, on soif de paix et vérité…
Vient, suis ton instinct dés à présent
Laisse toi guider par le chuchotement
Juste le chuchotement du vent…………..
Isabelle
je dedie ce poeme à un jeune homme qui se reconnaitra...( merci à lui d'etre là ...)