Au milieu de la nuit…
Au milieu de la nuit, réveil subite
Lèvres brûlantes le mettent en orbite
Bouche affamée n’implore plus, exige
Langue cadencée donnant le vertige
Au milieu de la nuit, c’est dent pour dent
Lèvres féroces attisent, soupir ardent
Bouche avide ne faisant plus de quartier
Langue ferme colonise, pour mieux châtier
Au milieu de la nuit, pulsions envahissantes
Regard de louve, voleuse d’âmes innocentes
Et yeux de braise mettant le mâle au défi
Flamme noire du désir, dans la lune qui luit
Au milieu de la nuit, champ de bataille
Mains fiévreuses partant à l’assaut du portail
Piqué au plus vif, c’est au marteau piqueur
Que les joyeuses-entrées se font sans heurt
Au milieu de la nuit, folles chevauchées
Deux corps au galop, unis et détachés
Mains baladeuses, alternance endiablée
Proche du paroxysme, frénésie dédoublée
Au milieu de la nuit, deux fauves en sueur
Les âmes en paix, lentement baisse la lueur
Dans leurs yeux, adoucis par la gratitude
Goutant à pleines dents de cette divine plénitude
Puisque leur amour est encore si puissant
Au milieu de la nuit, de leurs noces d’argent !
Stille, 25/06/2012
Tous droits réservés ©.
Au milieu de la nuit, réveil subite
Lèvres brûlantes le mettent en orbite
Bouche affamée n’implore plus, exige
Langue cadencée donnant le vertige
Au milieu de la nuit, c’est dent pour dent
Lèvres féroces attisent, soupir ardent
Bouche avide ne faisant plus de quartier
Langue ferme colonise, pour mieux châtier
Au milieu de la nuit, pulsions envahissantes
Regard de louve, voleuse d’âmes innocentes
Et yeux de braise mettant le mâle au défi
Flamme noire du désir, dans la lune qui luit
Au milieu de la nuit, champ de bataille
Mains fiévreuses partant à l’assaut du portail
Piqué au plus vif, c’est au marteau piqueur
Que les joyeuses-entrées se font sans heurt
Au milieu de la nuit, folles chevauchées
Deux corps au galop, unis et détachés
Mains baladeuses, alternance endiablée
Proche du paroxysme, frénésie dédoublée
Au milieu de la nuit, deux fauves en sueur
Les âmes en paix, lentement baisse la lueur
Dans leurs yeux, adoucis par la gratitude
Goutant à pleines dents de cette divine plénitude
Puisque leur amour est encore si puissant
Au milieu de la nuit, de leurs noces d’argent !
Stille, 25/06/2012
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