Au détour d'un escalier...
Furtif, au détour d'un escalier,
Disparaît un voile de dentelle,
Pas même le bruit d'un soulier...
Mais où va donc cette belle ?
Tout en haut du vieux château
Chante une blanche tourterelle...
Et ses trilles comme une eau,
Coulent en ode sempiternelle...
Les pétales rouges de l'amour
Caressent le froid de la pierre,
Délicats, embaument alentour,
Où, tenace, s'enroule un lierre...
Tel un rêve qui passe, semant
Sur son passage, les larmes
De l'amour, tel un bel amant,
Qui appelle et rend les armes...
Sur le petit chemin de ronde,
Sous le ciel des immortels,
Se promène l'ancien monde,
Les nuages de coton éternels...
Belle attend, le cœur battant,
Celui qui possède la clé d'or
Ouvrant les portes d'argent,
D'un amour défiant la mort...
En nous, subsiste cette émotion,
Ce désir d'amour, cette étincelle
Souvent masqué par la raison,
Qui un jour, plie et chancelle...
Furtif, au détour d'un escalier,
Disparaît un voile de dentelle,
Pas même le bruit d'un soulier...
Mais où va donc cette belle ?
Tout en haut du vieux château
Chante une blanche tourterelle...
Et ses trilles comme une eau,
Coulent en ode sempiternelle...
Les pétales rouges de l'amour
Caressent le froid de la pierre,
Délicats, embaument alentour,
Où, tenace, s'enroule un lierre...
Tel un rêve qui passe, semant
Sur son passage, les larmes
De l'amour, tel un bel amant,
Qui appelle et rend les armes...
Sur le petit chemin de ronde,
Sous le ciel des immortels,
Se promène l'ancien monde,
Les nuages de coton éternels...
Belle attend, le cœur battant,
Celui qui possède la clé d'or
Ouvrant les portes d'argent,
D'un amour défiant la mort...
En nous, subsiste cette émotion,
Ce désir d'amour, cette étincelle
Souvent masqué par la raison,
Qui un jour, plie et chancelle...
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