Au détour d’un chemin,
Gît une fragile fée.
Ses ailes de soies, maladroitement abîmées
Ne lui serviront plus qu’a s’envoler.
Je le recueille dans ma main,
Et d’une goutte d’eau la réveille.
Elle pose sur moi, des yeux couleur vermeille.
Je lui demande doucement
L’auteur de son malheur
Elle me réponds ainsi :
« la vie m’a faite bien frêle
et ce monde est si cruel »
je l’emporte avec moi
elle sera sûrement mieux.
Elle finit par guérir,
Et devient mon amie.
Une petite fée bien arrogante,
Avec un soupçon d’innocence.
Vous ne devez pas me croire,
Vous en avez bien raison ;
Mais a dix-sept ans,
On est encore un peu enfant !!!
Gît une fragile fée.
Ses ailes de soies, maladroitement abîmées
Ne lui serviront plus qu’a s’envoler.
Je le recueille dans ma main,
Et d’une goutte d’eau la réveille.
Elle pose sur moi, des yeux couleur vermeille.
Je lui demande doucement
L’auteur de son malheur
Elle me réponds ainsi :
« la vie m’a faite bien frêle
et ce monde est si cruel »
je l’emporte avec moi
elle sera sûrement mieux.
Elle finit par guérir,
Et devient mon amie.
Une petite fée bien arrogante,
Avec un soupçon d’innocence.
Vous ne devez pas me croire,
Vous en avez bien raison ;
Mais a dix-sept ans,
On est encore un peu enfant !!!