DANS L'ATTENTE DE L'APRES.
Assise complaisamment à la fenêtre,
Se fleurir d'illusions entre sanglots retentissants,
Étirer le regard jusqu'à une vue mélancolique...
Sur un endroit solitaire qui chavire tout un être.
Sortir de cet abîme avec comme seuls témoins des morts volants,
Des âmes entre des murailles bredouillant des airs diaboliques.
Quitter la fenêtre rejoindre le cimetière,
Se fleurir d'un bouquet pour égayer une pierre tombale,
Étirer les souvenirs jusqu'à en perdre la mémoire.
Sur le cœur garder cette journée incendiaire,
Sortir avec des douleurs encéphaliques et ventrales,
Des besoins insoutenables pourtant d'y venir chaque soir.
Revenir avec nonchalance à la maison,
Se fleurir d'une jolie robe tant aimée,
Étirer de sa jambes galbée les bas résilles,
Sur un tempo langoureux valser au delà de la raison
Sortir de tant de détresse,s'arracher de la vie et rêver.
Des...espoir.Des pensées envahissent et néanmoins être immobile.
Mary.
Le:20/02/2016