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Atoi,mon enfant,mon petit garçon,mon amour !

natura

Nouveau poète
#1








A TOI, MON PETIT GARCON, MON AMOUR !


Je te dois plus qu’un poème, toi mon enfant,
Avec tous mes souvenirs qui se confondent,
Le ciel était toujours azur, comme tes yeux bleus,
Je t’aimais d’un amour rare, pur et innocent,
Il m’en a fallu de la patience, des douleurs,
Pour qu’enfin, tu viennes au monde.
Sans quitter mon lit, dans cette chambre aux fleurs bleues,
Sans trop te brusquer, te déranger pour te construire,
Dans ce petit ventre, qui prenait de l’ampleur,
Je t’imaginais lorsque tu bougeais, de jour en jour,
Ta naissance fut mon plus grand bonheur.

Comme un cadeau venant du ciel,
Tu étais ma dose d’oxygène, mon rayon de soleil,
Tu m’as nourri de tes plus beaux sourires,
Tu étais ma réussite, ma fierté, mon devenir.
Mon petit mec, haut comme trois pommes,
Partout à la fois, papy te surnommait le fantôme,
Au réveil, après le biberon, on se faisait des câlins,
Blotti bien au chaud, contre mes seins,
Tes joues fraîches et douces comme du satin,
C’était ta façon de me souhaiter le bonjour.
Passionné, ta vie se vivait côté cour,
En ballade, en forêt, à la mer, l’eau jusqu’aux genoux,
Courant dans les vagues,
Eclaboussait tes joues.
Rapide comme le vent, tu tapais dans ton ballon,
Qui valsait si loin, qu’encore j’en divague.
Avec toi, je jouais à tes jeux de garçon,
Les petites voitures qui coursaient dans le salon,
Om jouait au chat et à la souris, dans toute la maison,
Animée de chants et de musiques,
Tu rythmais ta danse à petits pas,
Bien calculés, saccadés, au son de la musique Africa,
Je riais de toutes tes mimiques.
La maison respirait dans un bain de joie et de douceur,
Tu étais la beauté même, avec tes yeux si charmeurs,
D’un bleu océan, tu ramenais tout le monde à toi,
Tes sourcils étaient si fins, qu’on aurait dit,
Qu’ils avaient été dessinés d’un coup de pinceau.
En toi, j’avais mis toute ma foi.
Tu as été la lumière de ma jeunesse, mon petit génie,
Tu étais ce que j’avais réussi de plus beau,
Dans la cour, les arbres se dénudaient un peu plus, chaque jour,
L’hiver s’annonçait avec ses grands froids
Ensemble, nous avions décoré le sapin à la tombée du jour,
De boules multicolores, d’or et d’argent, il scintillait de joie,
De mille couleurs, il clignotait de mille feux,
Rayonnant d’étoiles écarquillées comme tes yeux.

Tous les deux, nous avions construit une crèche en carton,
Avec des fenêtres, des portes éclairées, puis des marches en bouchon,
Que tu t’empressais d’ouvrir à ton réveil.
On s’apprêtait à fêter un Noël sans pareil.
Ton cadeau depuis longtemps, était réservé.
A vingt-sept ans, c’était mon plus beau Noël.
N’ayant jamais connu un tel enthousiasme, autant d’émotion,
Ce serait un noël, sans aucune privation.
Sans doute étais-ce trop beau pour être vrai !
Un matin de décembre, dans mes bras, je t’ai transporté,
Dans un taxi, qui nous emmenait à l’hôpital,
Pour une forte fièvre qui persistait.

Restée à ton chevet, ta main dans la mienne,
Avec une perfusion, dans tes petites veines,
Je faisais les cent pas, dans ce couloir banal,
Seule, révoltée contre ces blouses blanches,
Qui ne s’agitaient guère, me répétant sans cesse,
Que je ne devais pas me faire de soucis,
Sans pour cela, se retrousser les manches,
Moi, j’avais mal à la vie.

Sans pleurer, tu me disais « maman, bobo », avec faiblesse,
Suçant ton pouce, la perfusion a craqué dans ton bras.
Bien sûr, l’infirmière ne l’avait pas mise du bon côté,
Désemparée par cette faute, elle ne m’avait pas écouté,
Je l’implorais d’en remettre une, puisqu’il s’agissait là,
De laisser, ce que j’avais de plus précieux, en vie.
Des heures ont passé, en toute négligence,
Sans qu’elle ne fasse rien d’autre,
Mes réclamations à tue-tête, rien n’y fit…
La nuit tombée, je rentrais sans confiance,
Dans cet appartement vide, qui était le nôtre,
Les yeux rougis par les gouttes de pluie,
Avec la peur au ventre, de te perdre, mon petit amour…















 

zizi67

Nouveau poète
#3
Etre maman,c'est savoir pleurer .Rare est la satisfaction d'être aimée ,de se sentir au chaud avec le fruit de ses entrailles .
Humusse