Aube et crépuscule
Ma tendre beauté ,qui as les yeux en été,
Regarde mes rides accentuées par l'hiver.
Vois-tu le duvet de ta peau étoilée,
Les varices zébrant mes jambes de misère?
N'y a-t-il pas un hiatus cruel entre nous?
Pourquoi mon vieux cœur s'est-il épris de toi?
Vivre le grand amour ,à nos âges, c'est fou !
Ma pauvre carcasse est déjà aux abois.
Tu devras t'inféoder à mon absence.
Tu seras confrontée à mes éternels silences.
Notre lit sera toujours froid à ma place.
Mon feu ardent sera occulté par la glace.
Voici ce qu'en guise de testament ,amour,
Je voudrais te léguer ,ma colombe de velours.
Tu ne seras pas l'hoir de quelque fortune.
Je te laisse mon ressenti sous la lune.
Tu as été ma fontaine de jouvence,
Où je me suis abreuvé les nuits d'ivresse.
Moi qui suis condamné à la sénescence,
Je geins dans les ténèbres de la détresse.
Mais toi tu convoleras en justes noces.
Un éphèbe pubère aux ardeurs précoces,
Te ravira sur son destrier conquérant,
Et te parera de rivières d'argent.
Et moi ,sur mon nuage d'éternité,
J'aurai mon âme constellée de tes caresses.
Mon esprit ,comblé de tes joyaux de déesse.
Et je susurrerai :"Jeune homme, elle était ma fée!
Respecte-la comme moi de mon vivant.
Rends-la heureuse et désirable chaque jour!
Pour qu'à la fin, contemplant le firmament,
Elle te dise: "Je suis ta belle pour toujours!"
Ma tendre beauté ,qui as les yeux en été,
Regarde mes rides accentuées par l'hiver.
Vois-tu le duvet de ta peau étoilée,
Les varices zébrant mes jambes de misère?
N'y a-t-il pas un hiatus cruel entre nous?
Pourquoi mon vieux cœur s'est-il épris de toi?
Vivre le grand amour ,à nos âges, c'est fou !
Ma pauvre carcasse est déjà aux abois.
Tu devras t'inféoder à mon absence.
Tu seras confrontée à mes éternels silences.
Notre lit sera toujours froid à ma place.
Mon feu ardent sera occulté par la glace.
Voici ce qu'en guise de testament ,amour,
Je voudrais te léguer ,ma colombe de velours.
Tu ne seras pas l'hoir de quelque fortune.
Je te laisse mon ressenti sous la lune.
Tu as été ma fontaine de jouvence,
Où je me suis abreuvé les nuits d'ivresse.
Moi qui suis condamné à la sénescence,
Je geins dans les ténèbres de la détresse.
Mais toi tu convoleras en justes noces.
Un éphèbe pubère aux ardeurs précoces,
Te ravira sur son destrier conquérant,
Et te parera de rivières d'argent.
Et moi ,sur mon nuage d'éternité,
J'aurai mon âme constellée de tes caresses.
Mon esprit ,comblé de tes joyaux de déesse.
Et je susurrerai :"Jeune homme, elle était ma fée!
Respecte-la comme moi de mon vivant.
Rends-la heureuse et désirable chaque jour!
Pour qu'à la fin, contemplant le firmament,
Elle te dise: "Je suis ta belle pour toujours!"