Je vous en prie, venez à mon secours, aidez moi..J'ai si mal, j'en meurs. J'ai besoin d'oublier de fuir ce cœur trop longtemps martyre, trop longtemps torturé. J'ai les sanglots qui remontent, j’essaie de les retenir mais les larmes s'échappent..J'ai si mal, c'est horrible. Tuez moi, guérissez moi, faites quelque chose..Je me sens tel un soldat désarmé le corps criblé de balles, l’âme en pleine explosion. Un soldat qui refuse de voir la réalité, qui refuse de laisser son amour s'éteindre de peur d'en mourir. Je me suis battue longtemps, trop longtemps...Aujourd'hui je craque, mon être entier se fissure, l'orage se déchaîne et le vent de mes souvenirs souffle sur moi...Aidez moi, parlez moi, sauvez moi...Ne laissez pas ce mal voler mon existence, mon avenir mon bonheur et ma vie tout entière.Je vous en supplie je lance là un S.O.S c'est mon cœur qui crie, qui demande grâce. Il souffre comme ce n'est pas permis car il a aimé comme jamais personne n'a aimé. Il a besoin de souffler, de reprendre un peu de vitalité...Le feu de son amour solitaire le consume et le calcine, le brûlant de ses braises rouges...Si vous pouviez me voir là, le cœur ouvert, saignant, les yeux mouillés, le corps secoué de sanglots cherchant à s'évader..Si vous pouviez voir mon mal-être, apercevoir mon chagrin, moi qui a tant aimé sans jamais recevoir de l'amour de la part de celui pour qui j'ai tout donné, pour celui qui me donne l'envie de respirer...Vous savez, je n'ai pas décidé de lui confier mon bonheur, mon cœur ne m'a pas obéit, il m'a poussé à aimer celui qui ne m'aimera jamais, il s'est permis d’espérer l'impossible et au final il a finit par creuser sa propre tombe...Le pire là dedans c'est que je ne m'en remettrai pas où alors si...Mais pour me relever je n'ai plus la force demandé, je suis vidée de mes forces de toutes envies de tout espoirs...J'ai essayer de percevoir un avenir sans lui, je n'ai pas réussi ça n'a servi qu'à ouvrir les cicatrices plus profondément..Au fond, je n'accepte pas d'oublier son sourire, son parfum, sa voix. Je sais que ça me tue mais c'est plus fort que moi, je ne peux m’empêcher d'y croire même si pour cela je dois agoniser, et ne jamais revoir un semblant de joie...
