ADIEU . . . MAMAN !
Maman, maman ! tu n'es plus là
Tu es déjà, à l'au-delà
Et c'est pourquoi, larme qui perla
Du fond des yeux, chaude me brûla
Yemma! La plus tendre des mamans
Ton âme s'élève au firmament
Accompagnée, d'anges charmants
Vers l'Eternel et le clément
Sans avertir, sans dire adieu!
Tu es partie, fermant les yeux
Vers ta demeure aux sept cieux
Vers Allah, le miséricordieux
Maman chérie, source de tendresse
Que nulle épouse, nulle maîtresse
Ne peut offrir sans maladresse
Sans toi, je me sens en détresse
Ta douce main qui me serrait
Qui me tenait, me rassurait
Lâche ton enfant qui, égaré
Erre éperdu, désemparé
Envahi par un sibyllin
Sentiment d'être un orphelin
Je redeviens l'enfant câlin
Qui, aux caresses est très enclin
Dans cette douleur qui m'étreignait
Je t'imagine, sans rechigner
M'allaiter, à te faire saigner
M'emmailloter, et me peigner
Yemma, yemma! Tu m'as quitté
Sans que je puisse, bien m'acquitter
De toutes les dettes contractées
Envers ta douce maternité
Pour tes bienfaits remémorés
J'aurai voulu, mère adorée
Te couronner, te décorer
Pour m'acquitter, et t'honorer
Ayant toujours une pieuse pensée
J'irai à toi, comme tu le sais
Devant ta tombe, d'un pas pressé
Y psalmodier quelques versets
Ta descendance te rend hommage
D'avoir légué, pour un partage
En parts égales cet héritage
Fait de vertus et, conseils sages
Filles et garçons, que vaillamment
Tu as élevé, amoureusement
Te disent " merci ! " tout simplement
D'avoir été, une bonne maman.
Merzak OUABED
Alger, avril 1998