A venir

[day]

26 juin 2011

Je vois une enfant gâtée sans limites
Je vois une enfant perdue sans parents
Et si cela c’était la même
Et si sonna la fin d’un règne ?

J’entends des sourires qui s’accrochent mal
J’entends des feuilles bleues qui dérivent dans le canal

Et si cela c’était la même
Et si sonna la fin d’un règne ?

Je vois dans les pavés à l’ombre de mes pas
Des reflets marbrés, les courbes construites et recherchées de ton dos
Qui m’avait ébahit. Autrefois – l’arme n’est plus valable.

J’entends des coucous
J’entends des je t’aime
J’entends des c’est doux
J’entends par dizaine

J’entre en traversin tout étonné
Des coussins me sont renvoyés
Tu n’avais pas décarré de ton lit qui te retenait ?

Je vois une enfant qui a l’expresse nécessité
De rouler devant soi une boule d’à venir
L’entraînant à traversé tous les temps

Toutes les pluies – industries
Tous les vents – les rafales du profit
Toutes les neiges – faux semblants en flocons…

Roule ! Roule, boule d’à venir ! Besoin d’action
Dans ses fantasmes, rêver sa vie ! Peut – être petite enfant
Que c’est pour toi, là l’unique chemin du bonheur.