A Toutes ces femmes qui pleurent à chaque date anniversaire
La perte de cet enfant non né qui n’a même pas sa place au cimetière
Vie brisée d’un choix irréversible et tellement difficile
Qui perle en larmes salées juste à la pointe de leurs cils.
Mesdames, mesdemoiselles comme faire un choix doit être tragique
Moi qui n’ai jamais eu besoin de le faire, je ne puis que constater
Combien une mère même d’un enfant fantôme revient hanter
Ce tiroir vidé de votre esprit, de manière cyclique.
A Toutes ces femmes qui pleurent à chaque matin annuel de ce jour
D’avoir du prendre un rendez vous pour un aller sans retour
Dans une pièce froide, où les frissons contenus sur les murs blancs
Se tachaient de minuscules gouttes de sang.
Mesdames, mesdemoiselles, personne n’a le droit de vous jeter la pierre
Vous seule avez du parcourir ce moments où les ténèbres tentaculaires
Absorbaient vos espoirs, vos doutes, dissipaient la dernière lueur de lumière
Qui, pour la première fois ou pas, allait faire de vous, une mère.
A Toutes ces femmes qui pleurent à la même saison et même l’été
La pensée de ne pas entendre les premiers cris de ce nouveau né
Vous glace les veines, et votre imagination glisse dans vos bras
Ce bébé que vous bercez et qui n’existe pas.
Mesdames, mesdemoiselles, jamais cet enfant ne pourra grandir
Il a perdu son avenir dans le plus douloureux de vos soupirs
Personne ne sait, peut être lui seul, dans une vie parallèle, dans un ailleurs
Si votre choix était juste ou était une légitime erreur.
A Toutes ces femmes qui pleurent à chaque date anniversaire
Dont toutes les larmes finissent dans la même rivière
Celle qui se termine dans l’océan de l’infini tellement grand
Où s’endorment à tout jamais les rêves de cet enfant.
Mesdames, mesdemoiselles, avec vous je veux couvrir de douceur
Ces petits êtres perdus qui n’ont pas connu les joies, les peurs
Gardons les tous, ensembles bien au chaud, blottis contre notre cœur
Car je sais qu’ils ont déjà pardonné ce choix de malheur.
A toutes ces femmes qui pleurent cet enfant chimère
Aucun être humain, un jugement n’a le droit de le porter
Mais vous accompagner dans ce deuil avec des mots apaisant, une prière
Un adieu et sourire à votre vie qui reprendra sa nouvelle destinée.
Isabelle
ps : j'enleverai tous commentaires ne respectant pas ces femmes ou donnant un jugement allant contre mon poeme.
pour toute discussion sur le sujet il existe un topic sur l'avortement dans le forum.
La perte de cet enfant non né qui n’a même pas sa place au cimetière
Vie brisée d’un choix irréversible et tellement difficile
Qui perle en larmes salées juste à la pointe de leurs cils.
Mesdames, mesdemoiselles comme faire un choix doit être tragique
Moi qui n’ai jamais eu besoin de le faire, je ne puis que constater
Combien une mère même d’un enfant fantôme revient hanter
Ce tiroir vidé de votre esprit, de manière cyclique.
A Toutes ces femmes qui pleurent à chaque matin annuel de ce jour
D’avoir du prendre un rendez vous pour un aller sans retour
Dans une pièce froide, où les frissons contenus sur les murs blancs
Se tachaient de minuscules gouttes de sang.
Mesdames, mesdemoiselles, personne n’a le droit de vous jeter la pierre
Vous seule avez du parcourir ce moments où les ténèbres tentaculaires
Absorbaient vos espoirs, vos doutes, dissipaient la dernière lueur de lumière
Qui, pour la première fois ou pas, allait faire de vous, une mère.
A Toutes ces femmes qui pleurent à la même saison et même l’été
La pensée de ne pas entendre les premiers cris de ce nouveau né
Vous glace les veines, et votre imagination glisse dans vos bras
Ce bébé que vous bercez et qui n’existe pas.
Mesdames, mesdemoiselles, jamais cet enfant ne pourra grandir
Il a perdu son avenir dans le plus douloureux de vos soupirs
Personne ne sait, peut être lui seul, dans une vie parallèle, dans un ailleurs
Si votre choix était juste ou était une légitime erreur.
A Toutes ces femmes qui pleurent à chaque date anniversaire
Dont toutes les larmes finissent dans la même rivière
Celle qui se termine dans l’océan de l’infini tellement grand
Où s’endorment à tout jamais les rêves de cet enfant.
Mesdames, mesdemoiselles, avec vous je veux couvrir de douceur
Ces petits êtres perdus qui n’ont pas connu les joies, les peurs
Gardons les tous, ensembles bien au chaud, blottis contre notre cœur
Car je sais qu’ils ont déjà pardonné ce choix de malheur.
A toutes ces femmes qui pleurent cet enfant chimère
Aucun être humain, un jugement n’a le droit de le porter
Mais vous accompagner dans ce deuil avec des mots apaisant, une prière
Un adieu et sourire à votre vie qui reprendra sa nouvelle destinée.
Isabelle
ps : j'enleverai tous commentaires ne respectant pas ces femmes ou donnant un jugement allant contre mon poeme.
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