à ma vieille amie
Il fallait bien un jour que le fasse
Il fallait bien un jour que tu le saches
Camarade éloignée, éternelle amie
Ineffable amitié jamais trahie
Ton souvenir est en moi depuis notre jeune âge
Les jours, les mois, les années ont fait tourner la page
Des rides importunes ont changé notre image
Mais sur notre amitié jamais aucun nuage
Nous avons fait, liées par l'amitié, un beau voyage
Celui qui nous attend hélas ineffaçable
Ne nous séparera pas plus que maintenant
Ma valise est remplie de souvenirs d'antan
Nos enfants ont grandi et nous ont fait grand-mère
Que dis-je ? arrières-grand-mères, comme le temps a passé
Souvenirs de bonheur, de joie, parfois amers
Pour toi comme pour moi, mais la vie est tracée
Ce que je voulais te dire ô mon amie fidèle
C'est que jamais tu puisses me laisser dans l'oubli
Faire que jamais s'éteigne l'étincelle
Que l'aridité de l'âge n'a jamais tarie