À ma Petite Prune
Je veux dédier ces mots, cracher au vent ce chant,
Pour ma petite mine à la tête pointue,
Qui dans ma main cachait son doux regard touchant,
Les yeux pleins de pudeurs, craintive mais têtue
Oui, tu voulais que moi l'humain soit ton ami,
Jouer avec mon chat, le Beau Rouquin timide,
Dans ma cour au printemps croquer du salami,
Sous mon toit t'abriter les soirs au temps humide,
Un canapé vieilli pour dormir au grenier,
Où Minette avant toi, déjà faisait des rêves,
De rats et de souris, d'oiseaux sur le prunier,
L'été s'annonçait chaud par les nuits les plus brèves,
Juin fêtait la saint Jean, qui aurait pu savoir,
En te voyant sortir heureuse sous la Lune,
Sans un mot, sans un cris, sans même un au revoir,
Qu'à jamais tu partais toi ma Petite Prune,
Si loin de ma maison, au pays merveilleux,
Où tu dors maintenant, Minette et toi ma brune,
Vous êtes entre chats, moi je reste en ces lieux,
Où s'envole l'été, tes traces une à une.
Je veux dédier ces mots, cracher au vent ce chant,
Pour ma petite mine à la tête pointue,
Qui dans ma main cachait son doux regard touchant,
Les yeux pleins de pudeurs, craintive mais têtue
Oui, tu voulais que moi l'humain soit ton ami,
Jouer avec mon chat, le Beau Rouquin timide,
Dans ma cour au printemps croquer du salami,
Sous mon toit t'abriter les soirs au temps humide,
Un canapé vieilli pour dormir au grenier,
Où Minette avant toi, déjà faisait des rêves,
De rats et de souris, d'oiseaux sur le prunier,
L'été s'annonçait chaud par les nuits les plus brèves,
Juin fêtait la saint Jean, qui aurait pu savoir,
En te voyant sortir heureuse sous la Lune,
Sans un mot, sans un cris, sans même un au revoir,
Qu'à jamais tu partais toi ma Petite Prune,
Si loin de ma maison, au pays merveilleux,
Où tu dors maintenant, Minette et toi ma brune,
Vous êtes entre chats, moi je reste en ces lieux,
Où s'envole l'été, tes traces une à une.
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