Les feuilles sont tombées ce matin,
Le temps, brusquement, a changé.
Les fleurs que le soleil atteint
Demeurent pourtant enneigées.
Le temps, brusquement, a changé.
Les fleurs que le soleil atteint
Demeurent pourtant enneigées.
Nous n’avons que trop attendu
Et déjà les jours raccourcissent.
Dans le dos, nos sangles tendues
Sous le poids des miles, cinq ou six.
Et déjà les jours raccourcissent.
Dans le dos, nos sangles tendues
Sous le poids des miles, cinq ou six.
Les lunes d’automne nous éclairent,
Nous indiquant la direction.
A l’Est rayonnent des éclairs
Sur un volcan en éruption.
Nous indiquant la direction.
A l’Est rayonnent des éclairs
Sur un volcan en éruption.
En forêt nous croisons des elfes
En route pour le Valinor.
Ils n’auraient plus vent de Gandalf
Et doutent qu’il ait pris au Nord.
En route pour le Valinor.
Ils n’auraient plus vent de Gandalf
Et doutent qu’il ait pris au Nord.
Mais nous préviennent d’un danger
Inhabituel dans ces contrées
Et les vents viennent à changer
Quand il s’approche de trop près ;
Inhabituel dans ces contrées
Et les vents viennent à changer
Quand il s’approche de trop près ;
« Ils rampent en reniflant l’air
Et hurlent des cris de terreurs
Dans une langue bien étrangère
Tant à ces terres qu’à vos mœurs.
Et hurlent des cris de terreurs
Dans une langue bien étrangère
Tant à ces terres qu’à vos mœurs.
Il vous faut franchir la rivière
Avant que l’aube ne se lève ».
…
L’ombre nous attire en arrière
Et nous éloigne de la grève.
Avant que l’aube ne se lève ».
…
L’ombre nous attire en arrière
Et nous éloigne de la grève.
Des formes noires sur leurs chevaux,
Sombres eux aussi, comme la nuit,
Fendent le soir de leurs sabots,
S’évanouissent sans aucun bruit.
Sombres eux aussi, comme la nuit,
Fendent le soir de leurs sabots,
S’évanouissent sans aucun bruit.
Le silence à nouveau se fait,
Des yeux sur le quai nous épient
Et si l'ennemi est défait,
Ce n'est qu'un moment de répit.
Des yeux sur le quai nous épient
Et si l'ennemi est défait,
Ce n'est qu'un moment de répit.