Mon coeur est un endroit rempli de ces secrets
Qu'on ne dit à personne.
Car mon coeur de papier est un charmant Livret
Où souvent je griffonne.
J'y écris seul, toujours, donc sans honte : L'Amour.
Mais n'étant rien qu'un homme,
Je juge ridicule ou pas au goût du jour
De dire : J'aime comme...
... Comme un petit garçon, tombé fou amoureux
De toutes tes tendresses,
Qui font ta royauté et font de moi un dieu
Quand j'aime une déesse.
Il serait ridicule ou pas dans l'air du temps
De dire que je t'aime
Du bourgeon à la fleur et douze mois par an,
Et sept jours par semaine,
De ton premier instant, jusqu'à tes cheveux blancs,
Dans tes jours de sourires,
Dans un été infame ou dans l'hiver souffrant...
... Mais je n'ose le dire...
C'est pourquoi, dans mon coeur, tendrement j'ai écrit,
Des mots pour mes silences,
Tout ce trop plein d'amour qui fait le manuscrit,
Qui dit comment je pense.
Sois un soupir du vent, je serais le roseau
Qui t'accorde ses danses.
Sois la douce Ophélie et je ferais de l'eau
Le bain de ta jouvence.
Sois l'espoir, la folie, je me convertirais
A tes douces croyances.
Mais j'ai peur de demain et je mets au secret
Toutes ces confidences.
Les dire ce serait laisser s'évaporer
L'amour dans une bulle.
Mes mots s'envoleraient loin du coeur adoré
Comme des funambules.
S'élevant dans le ciel, ne vibrant qu'à un fil,
Ils perdraient l'équlilibre.
Et loin de février, tomberaient en avril,
Morts d'avoir été libres.
Mes mots d'amour je veux, les garder dans mon coeur,
Ils sont sous bonne escorte.
Un mot d'amour, lâché, s'envole et puis se meurt
Et fait les amours mortes !
Ton coeur peut, quand il veut, venir et recopier,
Ces mots que j'emprisonne.
Mais surtout, par pitié, mon coeur fait de papier,
Jamais ne le chiffonne.
Fil2fer le 10/02/2012.
Qu'on ne dit à personne.
Car mon coeur de papier est un charmant Livret
Où souvent je griffonne.
J'y écris seul, toujours, donc sans honte : L'Amour.
Mais n'étant rien qu'un homme,
Je juge ridicule ou pas au goût du jour
De dire : J'aime comme...
... Comme un petit garçon, tombé fou amoureux
De toutes tes tendresses,
Qui font ta royauté et font de moi un dieu
Quand j'aime une déesse.
Il serait ridicule ou pas dans l'air du temps
De dire que je t'aime
Du bourgeon à la fleur et douze mois par an,
Et sept jours par semaine,
De ton premier instant, jusqu'à tes cheveux blancs,
Dans tes jours de sourires,
Dans un été infame ou dans l'hiver souffrant...
... Mais je n'ose le dire...
C'est pourquoi, dans mon coeur, tendrement j'ai écrit,
Des mots pour mes silences,
Tout ce trop plein d'amour qui fait le manuscrit,
Qui dit comment je pense.
Sois un soupir du vent, je serais le roseau
Qui t'accorde ses danses.
Sois la douce Ophélie et je ferais de l'eau
Le bain de ta jouvence.
Sois l'espoir, la folie, je me convertirais
A tes douces croyances.
Mais j'ai peur de demain et je mets au secret
Toutes ces confidences.
Les dire ce serait laisser s'évaporer
L'amour dans une bulle.
Mes mots s'envoleraient loin du coeur adoré
Comme des funambules.
S'élevant dans le ciel, ne vibrant qu'à un fil,
Ils perdraient l'équlilibre.
Et loin de février, tomberaient en avril,
Morts d'avoir été libres.
Mes mots d'amour je veux, les garder dans mon coeur,
Ils sont sous bonne escorte.
Un mot d'amour, lâché, s'envole et puis se meurt
Et fait les amours mortes !
Ton coeur peut, quand il veut, venir et recopier,
Ces mots que j'emprisonne.
Mais surtout, par pitié, mon coeur fait de papier,
Jamais ne le chiffonne.
Fil2fer le 10/02/2012.